Conte de 304 pages publié aux éditions Robert Laffont en 2012.
Quelques mots sur l'auteur : Carlos Ruiz Zafón (né le 25 septembre 1964 à Barcelone) est un auteur espagnol. Ruíz Zafón écrit principalement en castillan. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films. À l'âge de quatorze ans, Carlos Ruiz Zafon écrit son premier roman, une histoire de 500 pages. À dix-neuf ans, il choisit de commencer sa carrière dans la publicité, qu'il quitte pour se consacrer à son roman El principe de la niebla (Le Prince du brouillard, 1993) qui gagne le prix de la jeunesse d'Edebé en 2000.
Quatrième de couverture : "Calcutta, 1932. Ben et sa soeur jumelle Sheere, séparés depuis leur naissance seize ans plus tôt, se retrouvent enfin. Mais à peine réunis, les voilà traqués par un mystérieux assassin. Aidé par la Chowbar Society, un club secret créé avec six copains de l'orphelinat, Ben devra faire face à Jawahal, un démon maléfique, une âme damnée qui doit tuer l'un de ses enfants pour trouver le salut... Commence alors une course-poursuite, entre palais abandonnés et trains fantômes. L'odyssée indienne de deux enfants qui vont tout faire pour échapper au spectre de la terreur et mettre un terme à la malédiction..."
Mon avis : deuxième opus de la "trilogie" de carlos Ruiz Zafon, le palais de minuit est un conte très sombre qui plonge immédiatement le lecteur dans le surnaturel et l'horreur.
Très facile à lire, l'histoire est simple et sans surprise : deux gentils, des faux jumeaux, Ben, le garçon et Sherre, la fille, séparés à la naissance pour les protéger du méchant, se retrouvent à l'adolescence et devront ensemble affronter leur histoire.
Les personnages sont trop peu décrits pour les rendre attachants mais on suit tout de même avec attention leurs aventures. Quand Ben a été elévé dans un orphelinat où il s'est fait de nombreux amis, Isobel, Ian (le narrateur), Siraj, Michael, Seth et Roshan, Sherre, elle, a été elévée par leur grand-mère, errant de viles en villes pour échapper à leur destin commun. On sent bien l'immense force d'amitié qui unit Ben et ses amis qui sont prêts à donner leur vie pour lui.
L'histoire en elle-même est très simpliste et on devine assez aisément l'identité réelle du méchant pour peu que l'on soit attentif aux prénoms de chacun des protagonistes.
La lecture de ce conte m'a laissé un sentiment assez mitigé. J'ai aimé lire cette histoire mais partant de l'idée qu'il s'agissait du deuxième opus d'une trilogie, j'ai attendu pendant toute ma lecture qu'apparaisse le lien avec la précédente, Le prince de la brume, et là ce fput une déception. Il n'y a aucun point commun entre les deux, endroits différents, personnages complètement étrangers, bref rien de permet de relier les deux histoires qui peuvent être lues indépendamment l'une de l'autre et pas forcément dans l'ordre de sortie. Sauf à ce que la lecture du troisième volet, Les lumières de septembre, offre une révélation, je ne pourrai qu'être contrariée d'avoir été bercée par l'idée d'une continuité dans les trois ouvrages.
Bref, c'est un conte agréable à lire mais uniquement à l'occasion.
Ma note :
Ian, Siraj, Isobel, Michael, Seth,Roshan,