Bon alors Panarea... C'est l'île de riches, un peu la Saint Trop des éoliennes. On n'a pas eu beaucoup le temps de s'y balader (l'inconvénient des excursions organisées)mais de ce que j'ai pu en voir, ça m'a rappelé la Grèce (bien que je n'y aie jamais mis les pieds) avec ses maisons en bleu et blanc.
vue sur le Stromboli
Ensuite, Stromboli. Dès l'arrivée on est mis au parfum :
Ça m'a rappelé le panneau de Koh Payam. La comparaison s'arrête là. A la place des noix de cajou et des bouddhas en plastique, des stands de souvenirs en pierre de lave :
Des tortues, des chouettes, des magnets (le frigo de la SDP y a échappé pour cette fois...), et bien évidemment, la Vierge et le petit Jésus dans tous leurs états (et en pierre de lave aussi, per favor).
Là aussi les maisons sont blanches... un peu salissant quand on se trouve au pied d'un volcan. Du coup elles sont repeintes tous les ans.
Pas de voitures, seulement des scooters et des « Ape », l'espèce de véhicule à 3 roues que vous voyez ci-dessus.
Petit encart botanique : un bel hibiscus
et un cactus mammouth.
Des plages de sable noir :
Bon alors, et ce Stromboli ? Le voilà vu de côté,
Nous n'avons pas pris la formule « ascension du sommet by night », (5h de marche quand même, et même pas de marchand de glace au sommet) et avons opté pour le spectacle de la « sciara del fuoco » (allée du feu) au coucher du soleil. Le bateau s'arrête une petite heure près du Strombolicchio, et de là, on voit les explosions et les coulées de laves à des intervalles de 15 minutes à peu près.C'était vraiment impressionnant mais les conditions n'étaient pas idéales. La mer était agitée, il a même commencé à crachiner, et je n'arrivais pas à me débarrasser d'un des marins qui me contait fleurette (le relou, la présence de la Reum ne l'a nullement découragé et même l'excuse du copain n'a pas marché) sur le toit. Bon, l'avantage c'est qu'il m'a discrètement fait goûter un verre de malvoisie, vin blanc local très sucré. Pendant ce temps, la Reum luttait pour ne pas rendre tripes et boyaux (chacune son tour!) et voici tout ce qu'elle a vu des magnifiques coulées de lave :
ce pitoyable cliché qui m'a confirmé que mon appareil photo n'était pas adapté pour les paysages nocturnes, à moins que ce ne soit moi qui sois trop manche pour le régler correctement.
Je vous jure en réalité c'était vachement mieux !
Dans le prochain post, une autre île volcanique: Vulcano.