Malgré une idée originale, Paris-Manhattan ne m’a pas vraiment enthousiasmé.
La comédie raconte l’histoire d’Alice, jeune pharmacienne, fan absolue de Woody Allen, qui entretient avec lui une relation assez proche que celle entretenue par Woody Allen avec Humphrey Bogart dans « Tombe les filles et tais-toi ». Alice enchaîne les déboires amoureuses, et va finir par rencontrer l’âme soeur en la personne de Patrick Bruel, qu’on a vu plus inspiré ces dernières semaines dans Le Prénom.
L’idée est amusante, mais la forme est assez plate, finalement. Les dialogues s’enchaînent, mais sans qu’on y croit vraiment (à part deux ou trois réparties de Bruel). Dommage. On se dit que Mr Allen en aurait probablement tiré un meilleur résultat s’il avait dirigé les acteurs lui-même (il n’y fait qu’un rapide apparition).
Seul intérêt du film, cette remarquable citation de Woody Allen, tirée de Manhattan: « Talent is luck. The important thing in life is courage« .