Aujourd'hui nous sommes à l'heure!!
Depuis quelques années, les organisateurs ont ouvert le festival aux anglo-saxons, pour le bonheur du public. On commençait à se regarder le nombril entre Souchon, Aubert, Voulzy et re-Souchon, re-Aubert et re-Voulzy, Bénabar et re-Bénabar... Des Julian Perretta, on en redemande encore et encore.
On attend avec impatience Julian Remo Perretta et Wonder Why.
Dès le début du concert, on comprend pourquoi Remo a très tôt été étiquetté future révélation par les magazines britpops. Intro musical et Julian entre en dilettante. Il commence par "sa" reprise du groupe Phoenix, If I Ever Feel Better. L'anglais va très vite retirer son costume de jeunot et s'imposer en y prenant un vrai plaisir. "put your hands up", le concert est lancé sans période d'observation.
Julian se promène sur son dernier album. Stitch me up, Generation X, 1986.. Julian est en forme. Les bienfaits des thermes de Spa? Il ose une première hors album, Naked.
Il tente une re-reprise de "I miss you" des Stones, peut-être trop ponctuée de moments blancs à mon goût, mais il se reprend: "let's bring it back" et il réussit son final.
Tout le monde l'attendait: Wonder Why. Juste avant, Julian nous promet, "I"ll be back Belgium".
"Belgium, all I say thank you" .. et une petite photo pour Twitter.
Du haut de ses 23 ans, l'artiste a été total et jamais il n'a surjoué. Déjà grand! Ma très bonne surprise du festival.
J'ai appris un nouveau mot de la langue française "fucking" ("hands up those FUCKING hands... another FUCKING time" ... FUCKING people....")
On revient aux Francofolies. On attend Suarez. Le public arrive et arrive très nombreux. Devant nous, 3 emmerdeuses qui totalisent plus de 150 bougies à elles seules. Elles me lancent "même si on est vieilles, on est ici pour s'amuser". Bon d'accord!! Que la fête à Suarez commence alors.
Le groupe belgo-malgache est venu avec cuivres et cordes.
On s'en fout débute le concert. Le charme de Marc Pinilla, l'italo-espagnol, fait mouche sur "les meufs" de 7 à 177 ans et sur "les mecs" aussi. Marc le sait et va en (sur)jouer durant tout le concert. Tans pis pour ceux qui ne sont pas venus pour se faire draguer.
Suarez sait chauffé son public là où il faut, surtout 'les meufs" comme il les appelle lui-même. Son "Prends-moi" fait complètement disjoncter les emmerdeuses devant nous. "Je veux ma bouche dans la tienne, mon corps sur le tien et mes mains sur tes seins". Elles ne se tiennent plus. Qu'on appelle les pompiers....
Marc calme les ardeurs en reprenant quelques morceaux à la guitares accompagné par son quatuor à cordes. Très beau moment! Le public écoute religieusement avec un grand respect pour l'artiste.
Reprise de Bob Marley, Get up Stand up et One de U2 en reggae, en duo avec des invitées, dont FM Laeti, rencontrée sur le plateau de Taratata.
Le concert se termine sur l'Indécideur. On a passé un très beau moment de concert. Aujourd'hui on demande aux groupes de cibler leur public. Il est incontestable que Suarez, de sa mêche rebelle, vise le public féminin, sans déplaire aux "mecs".
Ceci termine ma contribution aux Francofolies de Spa 2012. Merci à Belgacom qui nous a permis de passer ces très beaux moments de musiques et d'avoir pu les partager sur mon blog.
A l'année prochaine pour les Francos, et à très bientôt pour d'autres articles.
Thôt.