En cette première journée de festival sur le parvis de l'hôtel de ville parisien, il est clair et je l'ai déjà mentionné ici que deux artistes programmés se sont nettement distingués pour ce qui est de mener le public avec maestria : Charlie Winston et 1995.
Le groupe de hip-hop que j'avais déjà eu l'occasion d'entendre au printemps de Bourges en ouverture du concert d'Orelsan puis aux Francofolies sur la grande scène de Saint Jean d'Acre saute dans les sens, occupe l'espace comme peu d'autres n'ayant de cesse de faire réagir la fraction du public devant lequel chacun des musiciens se trouve. Arrivée sur le désormais traditionnel t-shirt enflammé puis la tension ne retombe jamais. Chapeau!