Il avait été surnommé pendant un temps “les dents de Juppé” car il trônait dans le jardin de la mairie de Bordeaux. Une gueule de croco psychédélique, ouverte vers le ciel, qui n’aurait du être exposée que pendant l’été 2009. Et puis, de batailles judiciaires en engueulades, et inversement, le croco est resté jusqu’en janvier 2012 : son créateur refusait d’ôter son oeuvre, et il fallut une décision du tribunal administratif pour que les quenottes soient enfin déchaussées. Soyons francs : je n’avais jamais trouvé le moindre charme à ce bestiau en toc, à cette mâchoire en papier cadeau brillant. Son départ du centre-ville a été plutôt un soulagement. Mais voilatipa qu’il y a un peu plus d’une semaine, me rendant pour déjeuner dans un resto des bords de Garonne, sur la commune de Camblanes, je revois la chose. Comme quoi, elle a plu à certains …