***
Commémorant les 70 ans de la rafle, François Hollande a salué le "courage" de Jacques Chirac qui fut le premier Président à reconnaître la responsabilité de l'Etat français tout en reconnaissant à son tour, dimanche 22 juillet, que l'arrestation de milliers de juifs lors de la rafle du Vél d'hiv, en juillet 1942, était un "crime commis en France, par la France ".
A noter au passage l'absence de distinction dans le discours de Hollande entre l'Etat français et la France.
Un François Hollande dupe (1) et dont "... on ne sait si on doit déplorer une ignorance historique et méthodologique d’un homme qui, comme Sarkozy à Dakar, ne sait ni utiliser ni hiérarchiser les concepts historiques, juridiques et constitutionnels ; symptôme de ces « élites » incapables de défendre leur propre honneur de Français et alors qu'ils occupent la plus haute fonction qui soit."
Qu'à cela ne tienne !
Il est assurément grand temps que nos Présidents se détachent de ceux qui n’ont semble-t-il qu’un objectif en tête : trainer la France dans la boue de l’antisémitisme sans espoir pour elle d’en sortir... jusqu’à réduire son Histoire à l’affaire Dreyfus et à cette rafle du Vél'd'Hiv...
Et que nous tous veillons à ce que l’accusation d’antisémitisme (et de racisme) ne devienne, pareilles aux incantations patriotiques et nationalistes, le refuge des crapules et des salauds.
_____________
1 - Un François Hollande qui, semaine après semaine, s'avère n'être qu'un Président de plus ; et d'aucuns ajouteront, un Président pour si peu, voire pour rien... un Président... que c'est pas la peine comme aurait dit l'autre... cet autre qui sans enthousiasme l'aura élu dans le but avoué de se débarrasser d'un autre Président qui lui... n'avait tout simplement pas idée.
Cette absence d'enthousiasme se confirme donc... Hollande ne sera ni Gambetta, ni Jaurès, ni Mendès France ni de Gaulle... il n'a et ne se fait manifestement aucune idée de la France, de toutes les France, du feu sous la cendre et de ce qui couve - attentes, déceptions, rancœurs, colères ; aussi, risque-t-il à la longue et à la fin des fins de n'être que le Président du 10 de la rue de Solferino ; Président d'un PS âpre à la conservation d'acquis politiques et d'un pouvoir sans vision ni talent ni clairvoyance. Pour s'en convaincre, il suffit de scruter le gouvernement de son Premier ministre.