Alonso se confie à l’issue des qualifs

Publié le 22 juillet 2012 par Khymo1 @actumoteurs

© Ferrari

Interview de Fernando donnée sur le site Eurosport:

Comment s’est passée cette séance de qualification ?

F.A. : Ce n’était pas drôle, ça c’est sûr. Le problème principal, c’est qu’on n’avait aucune idée des conditions, comme à Silverstone. On attend cinq ou sept minutes dans le stand, on ressort, et l’adhérence est complètement différente, les flaques ne sont pas au même endroit, dans des endroits auxquels on ne s’y attend pas du tout. Alors dans le tour de sortie des stands, on essaye de mémoriser un peu où se trouve l’eau et à quel point on peut attaquer, pour tenter de sentir avec la voiture où se trouve l’adhérence. On va de surprise en surprise, on se fait des chaleurs partout, et surtout avec l’aquaplanage dans le virage N.6, où on arrive très vite. Donc ce n’était pas une séance de qualification facile, pour tout le monde, et à la fin ça donne un bon résultat, mais ce n’était pas amusant du tout.

Il y a eu un moment d’inquiétude pour Ferrari en Q2...

F.A. : C’était serré. Il s’est mis à pleuvoir en début de Q2 et tout le monde voulait faire un chrono car on s’attendait à encore plus de pluie après. Nous savions que le premier ou le deuxième tour serait le meilleur moment. Nous étions tous dans un groupe. Felipe [Massa] s’est fait une chaleur dans le virage N.6 et puis dans le N.8 ; nous avons été près l’un de l’autre mais ça s’est bien passé.

Pas amusant, mais satisfaisant ?

F.A. : Oui, très satisfaisant. Dans ce type de conditions, c’est très difficile de faire un tour propre, de bout en bout, et c’est très facile de finir dans le bac à graviers ou dans l’herbe, le mur ou quoi que ce soit d’autre. C’est plus une question de survie, il faut d’abord finir la qualification, puis voir ensuite quelle position on a obtenu. On essaye de finir le tour en évitant le moindre problème, et quelle que soit la place sur la grille, on est content, parce qu’on sait qu’on a fait le maximum, ou qu’on a le sentiment d’avoir fait le maximum. Alors évidemment, quand on vous dit que vous êtes en pole, c’est évidemment un moment très agréable. Mais la course est dimanche, il faut se concentrer et regarder aussi le ciel, car les conditions sont très changeantes en ce moment, et dimanche il faudra être prêt à tout.

Etait-ce crucial de changer de pneus pendant la Q3, ce que beaucoup de vos rivaux n’ont pas fait ?

F.A. : Je pense que c’était une très bonne décision au bout du compte, parce que je ne savais pas quel temps j’aurais pu faire en continuant à rouler avec les mêmes pneus. Dès que j’ai mis le deuxième train de pneus, j’ai trouvé un peu plus d’adhérence, d’autant que la piste s’améliorait tour après tour. Mais je pense qu’on a plus amélioré le temps grâce à nos pneus que grâce aux conditions de piste, donc je suis très content de la stratégie et je pense que c’était la bonne décision.

Comment s’est passée cette séance de qualification ?

F.A. : Ce n’était pas drôle, ça c’est sûr. Le problème principal, c’est qu’on n’avait aucune idée des conditions, comme à Silverstone. On attend cinq ou sept minutes dans le stand, on ressort, et l’adhérence est complètement différente, les flaques ne sont pas au même endroit, dans des endroits auxquels on ne s’y attend pas du tout. Alors dans le tour de sortie des stands, on essaye de mémoriser un peu où se trouve l’eau et à quel point on peut attaquer, pour tenter de sentir avec la voiture où se trouve l’adhérence. On va de surprise en surprise, on se fait des chaleurs partout, et surtout avec l’aquaplanage dans le virage N.6, où on arrive très vite. Donc ce n’était pas une séance de qualification facile, pour tout le monde, et à la fin ça donne un bon résultat, mais ce n’était pas amusant du tout.

Il y a eu un moment d’inquiétude pour Ferrari en Q2...

F.A. : C’était serré. Il s’est mis à pleuvoir en début de Q2 et tout le monde voulait faire un chrono car on s’attendait à encore plus de pluie après. Nous savions que le premier ou le deuxième tour serait le meilleur moment. Nous étions tous dans un groupe. Felipe [Massa] s’est fait une chaleur dans le virage N.6 et puis dans le N.8 ; nous avons été près l’un de l’autre mais ça s’est bien passé.

Pas amusant, mais satisfaisant ?

F.A. : Oui, très satisfaisant. Dans ce type de conditions, c’est très difficile de faire un tour propre, de bout en bout, et c’est très facile de finir dans le bac à graviers ou dans l’herbe, le mur ou quoi que ce soit d’autre. C’est plus une question de survie, il faut d’abord finir la qualification, puis voir ensuite quelle position on a obtenu. On essaye de finir le tour en évitant le moindre problème, et quelle que soit la place sur la grille, on est content, parce qu’on sait qu’on a fait le maximum, ou qu’on a le sentiment d’avoir fait le maximum. Alors évidemment, quand on vous dit que vous êtes en pole, c’est évidemment un moment très agréable. Mais la course est dimanche, il faut se concentrer et regarder aussi le ciel, car les conditions sont très changeantes en ce moment, et dimanche il faudra être prêt à tout.

Etait-ce crucial de changer de pneus pendant la Q3, ce que beaucoup de vos rivaux n’ont pas fait ?

F.A. : Je pense que c’était une très bonne décision au bout du compte, parce que je ne savais pas quel temps j’aurais pu faire en continuant à rouler avec les mêmes pneus. Dès que j’ai mis le deuxième train de pneus, j’ai trouvé un peu plus d’adhérence, d’autant que la piste s’améliorait tour après tour. Mais je pense qu’on a plus amélioré le temps grâce à nos pneus que grâce aux conditions de piste, donc je suis très content de la stratégie et je pense que c’était la bonne décision.