Kris Humphries nothing but Nets

Comment ne pas être aux anges ? Voici maintenant trois ans que vous évoluez aux Nets, que vous enchainez les défaites et que, du jour au lendemain, votre front office recrute à tout va les joueurs pour au final construire un effectif taillé pour les playoffs. Comment pouviez-vous imaginer une seule seconde que Kris Humphries ne souhaitait pas être associé à ce projet ?!

"C'est la nature du business mais j'ai toujours voulu revenir. Il y a pas mal de choses en suspens et je devais prendre en considération d'autres options. Mais c'était ici que je souhaitais être. Pas mal d'éléments ont traversé mon esprit et je n'étais pas loin de prendre une décision. Tout a été réuni au bon moment."

Pour rappel, Humphries avait signé un contrat d'une année supplémentaire avec les Nets en janvier dernier et il aurait tout de même été surprenant que les Nets ne tentent pas de faire revenir cet intérieur qui depuis son arrivée dans le New Jersey n'avait cessé de progresser. L'année dernière, il réalisa sa meilleure saison NBA avec 13,8 points, 11 rebonds et 1,2 contre de moyenne.
A l'ouverture de la free agency, Humphries et son agent, Mark Cornstein, ont étudié plusieurs offres et notamment celles des Cavs et des Bobcats. L'hypothèse de le voir intégrer au transfert de Dwight Howard a également été évoquée (où a plutôt échoué...). Ce qu'il souhaitait avant tout c'est signer un contrat sur plusieurs années :

"Chaque joueur NBA veut obtenir le maximum d'argent et un maximum d'année. Mais j'ai pris la décision d'être ici. Je suis heureux de la tournure qu'ont pris les événements. J'ai juste laissé mon agent faire son boulot. J'ai été transféré quelques fois, ainsi je connais la folie qu'il y a autour de ça. Je ne me suis pas laissé déborder. C'est étrange la façon dont tout ceci est arrivé."

Humphries fait référence aux différentes acquisitions de la franchise qui a re-signé Deron Williams, Gerald Wallace, Brook Lopez tout en ayant fait signer Joe Johnson, Reggie Evans, C.J. Watson et Mirza Teletovic. Humphries a lui re-signer pour deux saisons et 24 millions de dollars. Une augmentation non négligeable pour l'intérieur des Nets qui dorénavant voit les choses en (beaucoup plus) grand :

"Nous avons pleins de bon éléments maintenant. Nous voulons être une équipe de playoff. Je fus l'un des élements de cette équipe durant tout le processus en allant tout d'abord à Newark, et maintenant à Brooklyn. Je suis excité par le fait d'aller à Brooklyn. Je suis prêt à accepter n'importe quel rôle. Je veux gagner et être en playoff."

Humphries fut l'un des cinq joueurs à cumuler un double-double de moyenne l'année dernière, il confie à l'Associated Press qu'il savait que Deron Williams allait rempiler du côté des Nets :

"J'ai dit à mes amis que je savais que Deron aller revenir. C'eut été inintelligible pour lui de ne pas faire partie du projet de rejoindre Brooklyn. Je pense que tout le monde à Brooklyn désire que nous soyons en playoff et le propriétaire a associé une bonne équipe au projet. Je voulais revenir et je voulais que tout ceci arrive. C'est la vision du management que j'ai perçu depuis que je suis ici. Ils savaient que c'était un processus de reconstruction et c'est ce qu'ils prévoyaient en achetant à Brooklyn. Tout le monde avait la même vision et nous souhaitions préserver le battage médiatique alors que nous allions de l'avant. Je suis excité d'être ici."

"Excité" revient plusieurs fois, une nouvelle enceinte, une nouvelle équipe forcément de quoi revoir les prétentions à la hausse et lorsque l'Associated Press demande à Humphries si les Nets peuvent devenir l'une des équipes du Top 5 de la conférence Est, l'intéressé ne tergiverse pas :

"Oui, si vous regardez ce dont nous disposons - ainsi que le staff que nous avons - nous sommes clairement une équipe de playoff. C'est ce vers quoi nous nous projetons. Il y a du buzz. Vous pouvez le constater partout. Ca va être incroyable, je suis heureux d'en faire partie."

Un engouement sans faille pour le soldat Humphries qui a connu le pire avec les Nets et qui saura donc comment croquer ces deux prochaines saisons à pleine dent.