Line of Duty // Saison 1. Episode 4. Four.
Après le cap de la semaine dernière, il était difficile de penser que Line of Duty pouvait faire mieux cette semaine et pourtant c'est bel et bien le cas. Petit à petit cette intrigue nous prend
aux tripes et ne nous lâche plus. J'adore cette sensation que Line of Duty procure. C'est un excellente série policière et elle compte nous le prouver à tous les épisodes. Cet été, je dirais que
les anglais nous gâtent en termes de performances d'acteur. Après Christopher Eccleston, Lennie James ne démérite pas le moins du monde dans Line of Duty. Bien au contraire, sa prestation est
juste et jamais éparpillée. Il faut aussi avouer que son personnage est soigné et qu'il ne laisse pas de place aux imprécisions. Cet épisode quatre était donc mon épisode préféré pour le moment
(et il n'en reste qu'un seul, imaginez la tension que la série peut amener dans ce dernier épisode). L'équilibre entre drama et tension est tellement bien géré par la série, que forcément, cela
ne peut que me séduire tout de suite. Parmi les meilleurs moments de l'épisode, on peut parler dans un premier temps du face à face entre Arnott et son boss, Ted Hastings.
La scène est bonne et surtout les dialogues sont succulents. On se délecte de tels renvoient de paroles. Dans l'épisode précédent, Arnott annonçait qu'il arrêtait sa vendetta contre Gates. Mais
tout cela ne pouvait pas se terminer de cette façon, c'était impossible. Du coup, on reprend de plus belles avec cet épisode. Il faut remettre Arnott dans le jeu, de gré ou de force. Il sait
suffisamment de choses pour faire tomber Gates. Mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il peut tomber dans un jeu très dangereux qui va nous amener vers la scène finale de l'épisode, douloureuse pour
Arnott et pour le téléspectateur. J'ai trouvé cette scène assez violente. Surtout parce qu'il s'agit d'un enfant qui pratique la séance de torture. C'est d'autant plus percutant que si c'était un
adulte et donc quelqu'un d'égal à Arnott. Gates s'en sort encore une fois haut la main même si il attend toujours de savoir où est le corps de Jackie. Sa mort à la fin de l'épisode 2 était déjà
un moment assez percutant de la série. Mais plus ou avance, plus tout est tendu. Et je pourrais presque dire que la fuite de Gates face à la situation avec Arnott était bien pire que cette mort
brutale.
Note : 7.5/10. En bref, percutante, Line of Duty devient petit à petit cette série policière que l'on aimerait voir apparaitre encore et encore sur son écran chaque année.