La critique
Henry (Nathan Meister), un jeune homme gentil mais un peu névrosé, retourne dans sa ferme familiale suite aux conseils de sa psy. Il y va pour vendre ses parts de l'entreprise familiale (qui possède moultes moutons) à son frère. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que son frère, assoifé de profit et de pouvoir, collabore depuis quelques temps sur un ambitieux projet de moutons transgéniques. Au courant de cette affaire sordide, des activistes écologiques comptent bien troubler ses plans ...mais sans faire exprès mettent en liberté un mouton mutant issu de ces folles expérimentations. C'est ainsi que l'invasion des moutons cannibales va commencer...
Farce gore et trash, Black Sheep était attendue comme un trip à la Shaun of the Dead ou Hot Fuzz et nombreux étaient ceux à espérer que Jonathan King soit la relève d'un Peter Jackson période Bad Taste. Si les fans du genre passeront à n'en pas douter un bon moment de rigolade avec des gags de plus en plus vulgaires et déplacés (zoophilie comprise) , le film trouve rapidement ses limites et finit par souffrir d'un certain manque de rythme. Si l'idée originale était bien trouvée, le réalisateur peine à la creuser et à y mettre assez d'inventivité pour continuer de créer la surprise et générer du rire. Plutôt que malin, son scénario opte plutôt pour la surenchère et acquiert sans aucun mal un statut de série z. Mis à part les accros au genre, aucun besoin de se déplacer en salles pour voir un tel spectacle, mieux vaut attendre le DVD et profiter de cette blague cinématographique avec des potes et de la bière...
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