Critiques Séries : Sullivan And Son. Saison 1. Pilot et Episode 2.

Sullivan and Son // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / The Bribe.

Je crois que Sullivan & Son fait aisément parti des pires pilotes de comédie que j'ai pu voir cette année. Je n'en veux pas à TBS de tenter d'autres choses que les comédies de Tyler Perry étant donné qu'elle a repris le flambeau de Cougar Town (contre toute attente) et qu'elle nous a offert la très solide petite Men at Work jusque là diffusée dans la case où a été lancée Sullivan & Son. On est loin d'atteindre la même qualité d'humour et encore moins de cast. Celui de Sullivan & Son est très pauvre, et pas assez drôle. John Cho aurait fait largement mieux dans le rôle principal par exemple. Mais arrêtons là sur les spéculations de casting. Dans un premier temps parce que cette comédie est produite par Vince Vaughn, l'ex lourdo de Jennifer Aniston qui n'a jamais été drôle de toute sa carrière et qui pourtant se croit fun et charismatique. Désolé pour lui, il a presque disparu de la surface du globe, sauf côté production. Créée par Steve Byrne (acteur dans deux films avec Vince : Thérapie de Couples, Tout… sauf en famille) et Rob Long (scénariste sur Cheers).
Sullivan and Co est un bar situé dans un quartier ouvrier de la ville de Pittsburgh. Ce bar est le lieu de rendez-vous d'habitués. Steve Sullivan est le fils de l'actuel propriétaire du bar et le petit-fils de son fondateur. Son père américain d'origine irlandaise et sa mère coréenne-américaine ne s'attendait pas à ce que leur fils quitte son brillant poste de d'avocat d'affaires pour reprendre le business familial Sullivan & Son. Mais c'est justement ce qu'il a fait. Et c'est ainsi que commence la quête de Steve pour une vie plus constructive et enrichissante derrière le bar.

Du coup, durant ces deux épisodes on tente de mettre en place une certaine dynamique sans être original. La série reste constamment coincée dans ce bar et tout de suite, cela devient étouffant. J'ai vraiment eu du mal à aller au bout de ces deux épisodes (surtout le pilote que j'ai du regarder en deux fois et c'est assez rare pour être noté chez moi). Disons qu'il manque pas mal de choses dans Sullivan & Son et tout d'abord d'originalité. J'ai eu l'impression de voir une comédie déjà vu, et pas spécialement drôle. Car les séries qui se déroule dans des bars, je pense que cela existe déjà, et des comédies… encore plus. Alors que le côté old school dans la manière de produire les sitcoms avait réussi à Men at Work, ce n'est vraiment pas le cas pour Sullivan & Son. Notamment parce que le héros de la série est tout sauf intéressant. Il est rapidement ennuyeux, et surtout, l'acteur est très mauvais.
Incarné par Steve Byrne (qui est également créateur de la série), Steve Sullivan reste un personnage lancinant et rapidement visité. On n'a pas grand chose à raconter sur lui, il faut donc se tourner vers les autres personnages comme ses deux parents. On n'échappe pas aux clichés. Cette fois ce n'est pas les noirs mais les coréens. Je ne veux pas dire que j'attendais mieux de la part de la série, mais quand même. La mère arrive à être le seul personnage un tantinet drôle durant ces deux épisodes mais malheureusement l'actrice est elle aussi très mauvaise. Je n'adhère pas du tout. Même son de cloche avec le père. Durant le pilote, on tente de nous faire rire avec un enchainement de sens qui n'ont pas vraiment de sens. Enfilées comme des perles sur un collier, les différents gags manquent de souplesses et de légèreté. Tout d'un coup, Sullivan & Son devient lourde et chiante. On a tout simplement envie de claquer un peu tout le monde aux alentours.
Note : 1/10. En bref, un raté qui ne donne pas envie de voir la suite. L'une des comédies les plus affligeante que j'ai pu voir cette année.