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Juste une ombre - Karine GIEBEL

Par Wakinasimba

9782265096493FS

Fleuve noir, 8 mars 2012, 512 pages

Résumé de l'éditeur :

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal,
tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su timposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t'observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule.
Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...
Tu commandes ? Apprends l'obéissance.
Tu méprises ? Apprends le respect.
Tu veux vivre ? Meurs en silence...

Mon avis :

Voici enfin le crime parfait ! Quel psychopathe ce type, chapeau ! Il se glisse dans la vie de ses victimes mais ne fait pas de dégats. Il leur fait juste perdre la boule jusqu'à leur suicide. Imparable...

Merci, Madame Giebele de m'avoir permis de découvrir un meurtrier retords, des crimes psychologiques et fort bien pensés, un criminel insaisissable.

Bon, il faut dire que sa victime, Cloé, est à claquer. Hautaine, fière, écrasant tout le monde, elle méritait bien une petite correction. Parce qu'en plus, elle s'accroche la demoiselle.

Sans oublier le flic désabusé, vraiment désabusé, qui vient de perdre sa femme et a précipité son collègue dans le coma. Excepté que lui souhaite mourir.

Le coupable se cache derrière plusieurs possibilités, l'auteure sachant laisser planer le doute jusqu'au bout.

Moins noir que "Meurtres pour rédemption" qui avait été un coup de coeur, mais plus psychologique, jouant sur les ressorts de la peur, j'ai passé un bon moment avec des personnages bien campés, une histoire qui ne se finit pas en happy end. Comme dans la vraie vie quoi, elle là aussi, ça fait peur...

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison de Cloé, où ses objets apparaissent et disparaissent, devenue sa prison.


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