Les chercheurs ont mené leurs études sur 350 patients atteints de maux de tête, de troubles visuels ou encore d'un déficit neurologique focal. Leur fond d'oeil a été photographié avec un appareil spécifique d'ophtalmologie. Les images ont été ensuite compressées en format Jpeg, puis transférées sur iPhone et PC pour être observées par des spécialistes. Contre toute attente, « les examinateurs ont mieux noté les clichés présentés sur l'iPhone que sur un ordinateur de bureau », notent les auteurs de l'étude. Ces résultats « confirment que l'écran de l'iPhone peut être un chaînon d'un réseau de télémédecine », notamment dans les services d'urgence. S'il ne peut pas être utilisé pour des dépistages subtils tels que celui de la rétinopathie diabétique, ni remplacer une vraie consultation ophtalmologique, il pourrait aider à l'identification rapide et à distance d'un oedème papillaire ou d'une hypertension artérielle maligne.