Hello! Eh bien, le voilà l’article tant attendu sur la coproduction Pixar-Disney de l’année!
Here we go, bitches!
Spoiler alert.
Rebelle, c’est purement du visuel. Canon, le visuel, faut bien le dire. Après ma cocotte Raiponce, on s’était déjà habitués aux personnages sublimissimes jusqu’au bout des sourcils, mais ici la technique a poussé encore plus loin les limites puisque c’est sur les décors que tout s’est joué. De la forêt aux feux follets en passant par la rivière remontée par des saumons, tout est d’un réalisme confondant.
Et faut bien avouer que je veux les cheveux de Merida.
L’histoire, ici, est gentillette, pas le meilleur scénar’ pondu par la firme, mais qui se laisse quand même regarder, sous forme de quête initiatique. L’atout, en fait, c’est qu’après les multiples bandes annonces qu’on aura pu mater sur le sujet, rien ne laissait présager un tel retournement de situation au milieu du film.
Car oui, dans la B.A., on sait que Merida refuse un mariage arrangé avec l’un des trois ploucs qu’on lui présente.
Mais la surprise, c’est qu’en fait, la vraie vedette de Rebelle, c’est sa mère, Elinore (tiens, quand on sait qui la double, je trouve ça drôle comme pun). La pauvre, transformée en ourse à cause de sa sale gamine, garde quand même ses manies de reine: manger avec des “couverts”, s’essuyer les lèvres après avoir mangé, poser sa couronne sur sa tête, etc. Elle est géniale Môman.
Le doublage en français n’est pas franchement transcendant, avec Berenice Béjo et sa gentille voix, et Jacques Frantz qui double à la perfection ce gros bourrin de Fergus.
En fait, j’aurais voulu le voir en VO (tu m’étonnes, criez-vous tous). Kelly McDonald (Helena Serdaigle dans HP), Emma Thompson d’amour, et bin sour Billy Connelly et son accent irrésistible, oh seigneur, j’aurais fangirlé méchamment.
C’est pas grave, j’me rattraperai avec le DVD.
Bref, les chatons, Brave, c’est à voir, pas forcément pour réfléchir, mais pour bien se marrer sur de la musique celtique, ça oui.
En tout cas, Chatounette Raiponce, elle a du souci à se faire, niveau capillaire… ^^
Note: 8,25/10 (scénario: 7/10 – doublage: 7/10 – BO: 10/10 (faut dire, moi et la musique celtique, faut pas me chercher longtemps) – visuel: 9/10 (la 3D un peu floue par moment, ça fait mal aux yeux))
Les sales gosses, petits frères: Harris, Hubert et Machin
Et bonus point à la présence récurrente de cette langue sublime qu’est le gaélique… Love that, folks!