Aujourd'hui s'ouvre la onzième édition de Paris Plages, sur huit cents mètres de sable du pont Neuf (1er) au square de l’Hôtel de Ville Sully (4e). Pas de baignades cette année, ou ailleurs, mais une foultitude d'activités annoncées. Parmi lesquelles, sur les quais, face au 12, quai de la Mégisserie, la renaissance, jusqu'au 19 août, de la bibliothèque éphémère fournie en livres par Flammarion. Trois cents "références" (c'est ainsi qu'on parle dans les communiqués de presse - n'aurait-on pas pu écrire "trois cents titres"?) dans tous les genres.Est-ce beaucoup? Pour être honnête, cela me semble bien peu. La faible quantité d'ouvrages disponibles à la lecture sur plage sera peut-être compensée par des concours divers. Pourquoi pas? Il faut bien attirer le chaland vers les livres, puisque les livres eux-mêmes ne semblent plus suffire...A ceux qui ne se contenteront pas de trois cents titres, je conseille tout simplement d'avoir quelques euros en poche et de flâner un peu plus haut avant de descendre à la plage. Tous les bouquinistes n'ont pas encore, sur les quais, sacrifié leur fonds aux gravures ou aux babioles pour touristes, comme celui-ci, devant lequel je passais l'autre jour.
Aujourd'hui s'ouvre la onzième édition de Paris Plages, sur huit cents mètres de sable du pont Neuf (1er) au square de l’Hôtel de Ville Sully (4e). Pas de baignades cette année, ou ailleurs, mais une foultitude d'activités annoncées. Parmi lesquelles, sur les quais, face au 12, quai de la Mégisserie, la renaissance, jusqu'au 19 août, de la bibliothèque éphémère fournie en livres par Flammarion. Trois cents "références" (c'est ainsi qu'on parle dans les communiqués de presse - n'aurait-on pas pu écrire "trois cents titres"?) dans tous les genres.Est-ce beaucoup? Pour être honnête, cela me semble bien peu. La faible quantité d'ouvrages disponibles à la lecture sur plage sera peut-être compensée par des concours divers. Pourquoi pas? Il faut bien attirer le chaland vers les livres, puisque les livres eux-mêmes ne semblent plus suffire...A ceux qui ne se contenteront pas de trois cents titres, je conseille tout simplement d'avoir quelques euros en poche et de flâner un peu plus haut avant de descendre à la plage. Tous les bouquinistes n'ont pas encore, sur les quais, sacrifié leur fonds aux gravures ou aux babioles pour touristes, comme celui-ci, devant lequel je passais l'autre jour.