Sortir de l’euro, un rêve pour certains, un cauchemar pour d’autres… Indépendamment de vos goûts et affinités en la matière, il n’est pas inconvenant de se poser la question d’une sortie de l’euro, pour un ou plusieurs états membres. C’était le thème sur lequel ont été invité à plancher les candidats au Wolfson Economics Prize. La conclusion du papier soumis par l’équipe qui a remporté le prix réserve quelques surprises…
Le processus imaginé par l’équipe de Capital Economics dirigée par Roger Bootle décrit le processus de sortie de manière précise:
- introduction d’une nouvelle devise à parité 1 avec l’euro au premier jour
- migration des prix, prêts, dépôts et garanties sur la base de la nouvelle devise, à même niveau de parité
- utilisation de l’euro pour les transactions d’un petit montant pendant les 6 premiers mois
- reformulation de la dette du pays sortant dans la nouvelle devise
- mise en place immédiate d’une politique inflationniste, avec à terme un défaut du pays sortant pour ramener le taux dette / PIB à 60%
Selon le communiqué de presse, un tel processus pourrait être adopté, par exemple, par la Grèce. Il précise qu’il y aurait certainement des gagnants et des perdants, mais que dans l’ensemble, le système économique global en profiterait.
Avis aux amateurs…
PS: merci à David Moos de Finenza pour le lien.