A l'autre bout du monde, Bachar al-Assad, maître absolu de la Syrie, continue allègrement à massacrer son peuple, tout en envoyant des blagues sur internet. Et, accessoirement, a été victime, comme Adolph Hitler, d'un attentat au coeur de son état-major. C'était le 20 juillet 1944, au coeur de l'état-major nazi, dans la tanière du loup de Rastenbourg. Hitler, miraculeusement, échappera à la bombe qui lui était destinée.
Al-Assad lui seulement eu peur, et perdu trois de ses fidèles : le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, le vice-ministre de la Défense et beau-frère de Bachar Al Assad, le général Assef Chawkat, et le général Hassan Turkmani, chef de la cellule de crise mise en place pour mater la révolte. Rien à voir sans doute, entre ces deux événements, si éloignés dans l'histoire. Qui, comme chacun le sait, ne se répète jamais.
Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Dans notre île éloignée des tourments du monde, encore mieux. Il suffit juste que la Saint-pierroise fasse signer Ibrahimovich, comme elle avait fait signer Papin il y a quelques années, et que Saint-Expedit rentre dans le gouvernement Ayrault, pour que tout rentre dans l'ordre.
François GILLET