PARIS, 10 avr 2012 – Les propriétaires de terrain à proximité de la mer, victimes de la tempête Xynthia en 2010 réclament une indemnisation. Ils se retrouvent avec un terrain difficile à vendre car il est impossible d’y construire une maison à cause des intempéries. Leur situation doit être considéré par les autorités ont-ils clamés.
Le 8 avril est la date de la deuxième année de la création en Vendée et Charente-Maritime des "zones noires", ces territoires côtiers présentent un danger de mort et les personnes qui y résident doivent être relogées dans un autre endroit.
C’est une mesure prise à la suite du passage de la tempête Xynthia le 27 et 28 février 2010. Tempête qui a causé la mort de 47 personnes selon les déclarations à la presse de Mes Elise Schor et Sébastien Mabile, du cabinet d'avocats parisiens Lysias Partners. Ces derniers défendent les intérêts de plusieurs propriétaires de terrains "non-bâtis" localisés sur la route de la Plage à Aytré, en Charente-Maritime.
Aucun indemnisation n’a été offerte aux propriétaires de terrains nus qui n'avaient pas encore obtenu de permis de construire alors que ceux qui possèdent des villas dans les "zones noires" rebaptisées "zones de solidarité" ont été indemnisées.
Bien qu’il n’y ait pas eu de mort auprès de ces personnes, leurs vies ont été détruites et cela est inacceptable selon les avocats et certains propriétaires. L’un de ces propriétaires a affirmé avoir déboursé une somme de 100.000 euros fin 2009 pour l’achat du terrain et l’autre a payé 300.000 euros et avait prévu d’y bâtir deux maisons.
"On a travaillé pendant trente ans pour avoir quelque chose, et c'est l'impasse" a affirmé Milko Mathieux. Il avait aussi une société qu’il a du vendre et il n’a même plus de logement selon ses déclarations.
Les demandes qui ont été faites auprès de l’administration sont restées sans réponse, c’est pour cela qu’un recours a été déposé vers la fin de l’année 2011 devant tribunal administratif de Poitiers pour "rupture d'égalité des citoyens devant les charges publiques". Leur situation de sinistrés a également été présenté aux candidats à la présidentielle de 2012.