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Un nouveau moyen pour financer le logement en France ?
Publié le 17 avril 2012 par Immobilien @dopimmo
PARIS, 17 avr 2012 - Il est d’une importance capitale de trouver un nouveau modèle de financement pour parvenir à bâtir 500.000 logements neufs chaque année en France selon Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment. À la suite des déclarations faites par le président sortant Nicolas Sarkozy disant qu’il est impossible de continuer avec 40 milliards d'euros par an de financement public pour le logement ; M. Ridoret a affirmé qu’il faut rechercher d’autres moyens de financement. Nicolas Sarkozy a également affirmé que la hausse incessante des loyers et des prix des logements lui a causé des difficultés pour son mandat qui va s’achever à la Présidence de la République. Les dispositifs de la loi Scellier ont tenu un rôle important dans la crise, car la France était l’unique Pays où il n’y a pas eu de baisse de prix de l’immobilier au cours de la crise. M. Ridoret a dit que les affirmations de Nicolas Sarkozy concernant l’inversion de la taxation sur les plus values des terrains à bâtir étaient bien fondées. Cela favorise actuellement les propriétaires qui gardent plus longtemps leurs terrains. Sarkozy a également dit que les normes devraient être simplifiées et que le code de la construction doit être nettoyé, c'est-à-dire qu’une nouvelle norme doit remplacer les deux anciennes. Cependant, les dirigeants de la FFB n’ont pas eu la promesse d'une exclusion du secteur du bâtiment du régime de l'auto-entre partenariats qu’ils demandent depuis longtemps. Selon les affirmations de M. Ridoret, les auto-entrepreneurs font de la concurrence déloyale, car ils ne paient pas de TVA et leurs charges sociales sont moindres. On dénombre 800.000 auto-entrepreneurs en France actuellement et seulement 120.000 d’entre eux le sont au titre du bâtiment. C'est-à-dire qu’ils ne portent pas à la connaissance des autorités compétentes leur chiffre d’affaires et travaillent clandestinement. Le taux de la TVA doit être maintenu à 7 % pour tous ceux qui effectuent des travaux de réhabilitations selon M. Ridoret. Ce sont ces travaux qui constituent la moitié du chiffre d’affaires du secteur de l’immobilier. Le bâtiment est un des secteurs qui influent le plus l’économie, les chiffres d’affaires réalisés en 2011 étaient de 123 milliards d'euros avec 1,4 milliard d'actifs et 1,1 million de salariés.