Devant la hausse des prix des biens immobiliers, le logement figure parmi les préoccupations majeures des Français. Il est intéressant de décortiquer les propositions des candidats au deuxième tour de la Présidentielle pour endiguer cette crise qui commence à s’installer.
Avec le chômage, l’immigration, l’avenir européen de la France ou encore la dette souveraine, le logement figure parmi les questions clés du second tour de la Présidentielle 2012. Voici un rappel des propositions des finalistes.
François Hollande et son encadrement du montant des loyers
S’alignant sur le contrat social de la Fondation Abbé Pierre, le candidat PS prévoit la construction de 500 000 de logements par an durant son quinquennat s’il est élu, pour un total de 2.5 millions de logements intermédiaires, sociaux et étudiants.
Par ailleurs, 150 00 logements très sociaux seraient également construits annuellement.
Pour cela, François Hollande entend doubler le plafond du livret et mettre gratuitement à la disposition des collectivités locales les terrains de l’Etat. Par ailleurs, il promet de multiplier par cinq les sanctions des communes qui passent outre la loi SRU sur les logements sociaux.
Mais la mesure phare du candidat du PS reste l’encadrement par la loi du montant des loyers lors de la première location et à la relocation, une proposition longtemps critiquée par le Président sortant mais qui entre désormais dans le programme de ce dernier.
Fluidifier le marché en divisant par deux les droits de mutation
Nicolas Sarkozy prévoit de son côté d’accroitre de 30% le coefficient d'occupation des sols. Cela permettrait d’agir sur l’offre de logement avec des constructions plus grandes et plus large et du coup d’abaisser les prix. Le Président prévoit aussi de diviser par deux les droits de mutation sur les résidences principales sur cinq ans.
Perçus par les notaires, ces droits ont beaucoup augmenté ces dernières années et se répercutent considérablement sur le coût final. Autre mesure proposée par le candidat UMP c’est l’encadrement des loyers, solution avancée par François Hollande que le Président sortant a décriée au début de l’année.