Des plans de sortie de crise par la Fnaim

Publié le 24 avril 2012 par Immobilien @dopimmo

La Fnaim réagit pour venir en aide et défendre le métier par rapport à la règlementation du 1er novembre 2007 sur le métier de diagnostiqueur immobilier.
La règlementation rend obligatoire la certification des compétences techniques pour une durée de 5ans. Et cette règlementation devrait être revalidée sous peine de ne pas pouvoir aller travailler.  Cette certification est qualifiée de « véritable permis de travail précaire » par la Fnaim.
 
Certains professionnels du métier verraient déjà leur certification arrivée à échéance alors que « la réforme du dispositif parue l’année dernière n’est même pas encore applicable » rajoute la Fnaim. Et ceci, pour des raisons diverses.
La Fnaim propose alors quatre solutions pour sortir de cette impasse. La première consiste en la prolongation à 9 mois de la certification pour les techniciens et pour toutes les compétences.  La deuxième proposition opte pour redonner une réelle liberté de choix pour le diagnostiqueur contrairement à ce qui est indiqué dans la règlementation.  La troisième propose la conversion du contrôle sur ouvrage en supervision au moment du diagnostic. Et enfin, la dernière proposition consiste au report du paiement des charges pesant sur ces entreprises. En effet, selon la fédération cette réforme serait à l’origine d’un surcoût d’environ 10 000 euros par technicien.
Suite à ce problème, la Chambre de diagnostiqueurs immobiliers a également fait quelques propositions pour soutenir la Fnaim.  Cette chambre propose une meilleure lisibilité des obligations en termes de diagnostics et la création d’une commission nationale de formation dans le domaine du diagnostic immobilier.
La FNAIM est la première organisation des professionnels de l’immobilier en France. Elle représente 14 métiers et regroupe plus de 12 000 adhérents soit plus de 100 000 collaborateurs. Grâce à son expertise professionnelle, juridique et économique, c’est aussi l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics.