Malgré la diminution des émissions de gaz à effet de serre en France, l’utilisation de l’empreinte carbone en France ne diminue pas, au contraire elle augmente. En 1990, elle était de 11,6 tonnes par an et par personne. Elle est ensuite passée à 12,2 tonnes en 2007, un chiffre provisoire de 12 tonnes a été enregistré en 2010. Ces chiffres ont été donnés par le CGDD ou Commissariat général au développement durable. Ces 12,2 tonnes peuvent être divisées en 4 groupes. Le premier groupe est celui du logement avec 1,9 tonne comprenant le chauffage, le gaz, l’électricité qui a le même taux que les services. Le troisième groupe est celui de l’alimentation avec 2,2 tonnes et le dernier groupe est celui du transport avec 2,5 tonnes de CO2 par personne. Suite à la signature du Protocol de Kyoto, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué sur le territoire national. Une diminution de 15 % de ces émissions a été relevée par le CGDD en 2010. Elles sont donc passées de 9,7 tonnes par habitant à 8 tonnes en 2010. En parallèle, une augmentation de l’empreinte carbone a été constatée. Cette hausse avoisinait les 5%. Ceci s’explique par la tendance à l’importation et l’augmentation de la demande intérieure. L’étude menée par le CGDD les a amenées à en déduire la relation existante entre les importations et le taux d’empreinte carbone. Selon toujours leurs études, les émissions de CO2 associées aux importations seraient passées de 34 % en 1990 à 49 % en 2007. Simultanément, les émissions en rapport avec la production nationale destinée au marché domestique sont passées de 48 % à 34 %. Le CO2 représente trois quarts du total de l’augmentation de l’empreinte carbone selon Jean François Paquier du CGDD. Pour les gaz à effet de serre ou GES, le méthane représentant 16 % est passé à 30 % à cause de l’importation de diesel. L’étude souligne que les grands pays exportateurs comme la Chine ont des émissions territoriales beaucoup plus importantes que leur propre empreinte. Les pays en voie de développement et les pays industrialisés sont tous deux responsables à cause de la forte augmentation de leur demande rajoute M.Pasquier.