Londres (Royaume-Uni), 22 avr 2012 - À l’approche des J.O, le montant de la location d’un appartement à Londres oscillent actuellement entre 600 et 700 euros la nuitée. Auparavant, les Londoniens hésitaient entre quitter la ville ou rester à Londres. En effet, la ville est tellement saturée et que cela risquait d’être le cafouillis pendant les JO c’est pourquoi ils se penchaient plutôt sur la première option. Mais après la montée effrénée des prix, la plupart ont changé d’avis. En effet si auparavant le prix de la location était de 300 euros la nuitée, ce dernier est passé à 700 euros à l’approche des JO.A Stratford, quartier célèbre du district londonien de Newham, au nord-est de la City, c’est-à-dire assez proche de la ville, certains loyers ont été augmentés de cinq fois de leur prix normal. À cause d’un tel envol des prix, le marché risque d’être submergé d’offres pendant les JO. Les sites des agences immobilières, de particulier proposant de louer un appartement, un logement… affluent. Ainsi pour les propriétaires, renvoyer les locataires pour pouvoir louer leur logement à ce prix démesuré est considéré comme une aubaine. Cependant, les professionnels tels les agents immobiliers pensent que ce prix n’est pas rationnel et tentent d’avertir les propriétaires. Tim Hyatt, président d’une association d’agent immobilier (Residential Lettings Association ou ARLA) tentent alors de les raisonnées en donnant l’argument de la sureté par rapport à l’ancienneté. Pour lui, la question est de savoir si les propriétaires sont réellement prêts à sacrifier les locataires de longue date pour un profit passager et sous peine de devoir retrouver des locataires après les jeux avec les frais s’y accordant. De plus, Londres possède une grande capacité d’hébergement avec ses 140 000 hôtels. Par ailleurs, les locataires à court terme pour les jeux ont un budget assez modeste. Ils sont prêts à dépenser entre 55 et 65 euros pour une nuitée et non cette somme astronomique attendus par les propriétaires. Cette déclaration a été faite par Claudine Morgan, administratrice de Winkworth. Allant dans le même sens, les professionnels estiment que pendant les jeux, la demande n’a augmenté que de 20 % ce qui est non proportionnel à la recrudescence de l’offre.