Croissance et austérité, deux choses qui vont de pair pour l'Espagne
Publié le 02 mai 2012 par Immobilien @dopimmo
SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE (Espagne), 30 avr 2012 – L’Espagne ne recevra aucune aide venant de l’étranger pour la recapitalisation de ses banques, car il pense qu’austérité et croissance sont compatibles, selon les affirmations du ministre de l'Économie. « Le gouvernement espagnol ne voit pas d'incompatibilité entre austérité et croissance économique, au contraire » selon les propres mots de Luis de Guindos pendant une conférence de presse fait Saint-Jacques-de-Compostelle. Wolfgang Schäuble le ministre allemand des finances a loué les efforts faits par l’Espagne. Il est d’une importance capitale de mettre en place une rigueur budgétaire afin d’avoir assez de financement et des bases solides pour la croissance économique du pays a précisé le ministre espagnol de l’économie. Le ministre allemand Wolfgang Schäuble a félicité l’Espagne sur les efforts qu’il effectue actuellement et compte retrouver un pays plus fort économiquement. Ce qui cause beaucoup de problèmes à l’économie espagnole depuis l’explosion de la bulle immobilière en 2008 c’est le secteur financier. Cependant, la réforme financière qui a été entreprise depuis février par le gouvernement conservateur et qui comprend un effort de provision d’un montant de 53,8 milliards d'euros de la part des banques résoudra le problème selon Luis de Guindos. À l’heure actuelle, le pays n’a aucune intention de recourir aux aides extérieurs apportés par le Fonds européen de stabilité financière pour recapitaliser ses banques. Mais il compte mettre en place une agence pour réunir les actifs immobiliers de ses banques afin de stabiliser son bilan selon le ministère de l'Économie. Ces décisions prises auront des effets bénéfiques pour les banques qui pourront se consacrer à leur vocation plutôt que de faire des activités d’agents immobiliers a précisé M. de Guindos. Une somme de 184 milliards d'euros d'actifs immobiliers a été acquise par le secteur bancaire au cours de l’année 2011 selon la Banque d’Espagne ; ce qui équivaut à 60 % de son portefeuille.