Le domaine de l’immobilier traverse une période difficile avec la baisse des mises en chantiers et la diminution des octrois de permis de construire. L’impasse que traverse le secteur de l’immobilier est accentuée par la suppression de la loi Scellier.
Il y a également un déséquilibre flagrant entre l’offre et la demande de biens immobiliers. Il est désormais indispensable de recourir à des relais de croissances pour la plupart de promoteurs immobiliers.
Tous les promoteurs immobiliers sans exception sont frappés par la crise qui sévit actuellement. C’est une situation inquiétante, car des grands dans le domaine comme la BPCE, actionnaire principal de la société immobilière Nexity à 42 % veut arrêter ses activités dans le secteur. Quant aux banques, ils affirment qu’il y a dans le marché de l’immobilier beaucoup d’instabilité et du coup il n’est plus profitable pour eux de s’engager dans ce secteur qui n’est plus fiable.
Il est fort possible que les titres de Nexity soient cédés bien en deçà de son prix d’achat, car actuellement sa valeur est de moins d’un milliard d’euros. Les dirigeants de Nexity tentent de trouver la meilleure solution pour mener à bien ce type de transaction.
En ce qui concerne Kaufman & Broad qui possède 88,7 % du capital de PAI, une perte de 74 %a été enregistrée depuis l’année 2007. Ses dettes sont colossales même s’il y a eu une diminution de dette de 211,7 millions en 2010 et de 163,7 millions d’euros en 2011.
Il est de plus en plus difficile pour les promoteurs de trouver des investisseurs vu la conjoncture économique actuelle. Le second semestre devrait être beaucoup plus profitable selon les espérances des promoteurs immobiliers.
Les promoteurs sont confiants pour l’avenir
Les activités devraient reprendre leur cours normal malgré la suppression des avantages fiscaux c'est-à-dire de la loi Scellier au mois de décembre. La plupart des professionnels du secteur veulent recourir au relais des croissances pour faire face à cette situation de crise ce qui est tout à fait possible pour les grands promoteurs. Pour les promoteurs qui sont plus modestes, ils devront trouver eux même des solutions pour s’en sortir.
Il y a eu un lancement de projet de logement dans les pays comme le Brésil, l’Allemagne, le Canada et les États-Unis, car ce sont des pays où les conditions de mises en chantier sont beaucoup plus accessibles.
Les promoteurs doivent affronter intelligemment la crise, pour ce faire ils devront investir dans le marché des logements anciens sous location.