Magazine Immobilier
PARIS, 3 mai 2012 – Une baisse continue du marché de crédit immobilier a été observée avec une réduction de 9,5% de la production pendant le mois d’avril. Ceci a engendré une diminution en glissement annuel à 32% au cours des quatre premiers mois selon l'Observatoire Crédit logement/CSA. Malgré la croissance observée pendant l’automne 2011, cela n’a pas suffit pour faire face à la baisse observée sur le marché. "Le bouleversement du marché, très probablement, ne va pas s'arrêter" selon les propres mots du professeur d'économie à l'université Paris Ouest, Michel Mouillart. Une diminution de la production de crédits immobiliers à 130 milliards d'euros est prévue par l’observatoire après que 160 milliards d'euros d'offres ait été accepté pendant l’année 2011. Actuellement, une baisse à 120 ou 125 milliards est prévue pour cette année selon M. Mouillard. Une diminution de 13,5% du marché du neuf au mois d’avril a été observée contre un accroissement de 46,2% au cours de la même période de l’année dernière. Pendant les quatre premiers mois, une baisse de 24,5% a été constatée alors que l’année dernière c’est un accroissement de 27,2% qui a été enregistrée. En ce qui concerne le marché de l’ancien, un recul de 38,3% en glissement annuel vers la fin du mois d’avril a été observé alors que pendant les quatre premier mois de l’année 2011, une augmentation de 13,7% a été observée. Quant au taux, une diminution continue a été enregistrée, pour atteindre 3,67% en avril après 3,87% en mars. Cette réduction a été observée dans le secteur du marché neuf, ancien et travaux. Ceci a entrainée une énorme baisse de la durée moyenne des prêts octroyés selon les affirmations de M.Mouillart. Cette durée était de 200 mois en avril alors qu’en mars il était de 204 mois. La diminution de la durée du prêt est aussi rapide dans l’ancien que dans le neuf. L’apport personnel a augmenté et les sommes d’argents empruntées ont été réduites à la suite de la crise, de la suppression du dispositif Scellier et de la reconfiguration du PTZ selon l'Observatoire.