Crédit immobilier de France veut s'appuyer à une banque
Publié le 11 mai 2012 par Immobilien @dopimmo
PARIS, 11 mai 2012 – C’est la Banque HSBC qui a été choisie par le Crédit immobilier de France pour chercher un repreneur. Cette décision a été prise par le Crédit immobilier de France, car il n’a pas pu faire certifier ses comptes. Moody's Investors Service, une agence d'évaluation financière a déclaré vouloir réduire pendant un bref délai les notes de 114 banques européennes. Le crédit immobilier de France en fait partie, car elle est en pleine période difficile, c'est-à-dire menacée d'une dégradation qui peut toucher quatre crans à cause des besoins de refinancement et d’une faible profitabilité. Cette déclaration a profondément touché CIF qui est une entreprise œuvrant dans le secteur des prêts immobiliers, car elle obtient uniquement ses financements sur le marché. La continuité d’exploitation du CIF ne pouvait se faire selon les commissaires aux comptes. C’est cette nouvelle qui a amené la suspension des obligations émises par le CIF à la demande de l'Autorité des marchés financiers. Le Crédit immobilier de France est dans l’obligation de s’appuyer à une banque classique et c’est HSBC qui a été choisie pour chercher un repreneur. L'Autorité de contrôle prudentiel et le gouvernement apportent leur soutien à cette action. Étant déjà en possession du Crédit foncier, BPCE a nié être intéressée par la proposition de la Banque HSBC selon les déclarations faites par François Pérol, le président du directoire. Cependant, il y a la Banque postale et des banques qui semblent porter un intérêt à la proposition de CIF, car des pourparlers sont en train de se faire discrètement. Le crédit immobilier de France est un établissement qui dirige une cinquantaine de succursales et possède 2,4 milliards de fonds propres et gère 33 milliards d'euros de crédits. Aucun commentaire n’a été fait par la Banque HSBC concernant cette situation.