La Bankia s'enfonce à la bourse malgré l'annonce de sa nationalisation

Publié le 11 mai 2012 par Immobilien @dopimmo
Mercredi 09 mai 2012, l’annonce de la nationalisation de Bankia a été émise par le gouvernement. Le lendemain, jeudi 10 mai 2012, la quatrième banque cotée d’Espagne a poursuivi son déclin à la bourse de Madrid. En effet, cette société à travers la tutelle de l’État veut essayer d’assainir ses actifs immobiliers risqués.  Cette perte à la bourse est évaluée à plus de 3 % soit une valeur des titres d’un peu plus de 2 euros. Pourtant, le marché lui est en hausse d’un peu moins de 1 %. Avant l’annonce officielle de sa nationalisation, la perte à la bourse subie par la banque était de 2,13 euros soit un peu moins de 6 %.  Concernant les autres banques espagnoles comme le numéro un Santander a observé une hausse d’un peu moins de 1%. La banque BBVA elle aussi a effectué une légère hausse de 0,38 %. Le système mis en place par le gouvernement est de changer les dettes de la BFA envers l’État en participation. Bankia est en Espagne la première banque la plus exposée au secteur immobilier. L’annonce de la tutelle de l’État est considérée par les experts analystes de la société de courtage Renta4 comme une bonne initiative. En effet, d’après eux cela diminuerait le nombre d’actifs immobiliers risqués de cette banque qui l’enfonce de plus en plus.  L’agence financière de notation Standard & Poor’s quant à elle n’est pas du même avis et prévoit un abaissement de la note de Bankia  dans les prochains jours. L’agence a affirmé qu’il doute de la capacité financière de Bankia et de la BFA avec la future direction de ces dernières. Des inquiétudes sur le domaine de la banque en Espagne ont été exprimées par le Standard & Poor’s. En effet, les investisseurs sont de plus en plus réticents concernant les banques en Espagne à cause notamment des actifs incertains que celles-ci ont cumulé pendant la bulle immobilière. Ce sera le gouvernement qui sera en charge de rassurer les investisseurs avec de nouvelles mesures et précautions. La première disposition du gouvernement est de dissocier les actifs risqués avec le bilan des banques, mais l’État va leur imposer aussi de faire des réserves par précaution.