... cette petite légende qu'un ami a partagé avec moi ce jour: la légende de Isaac Jakubowicz. Cette légende m'a fait repensé au très célèbre livre de Paulo Coelho: L'alchimiste.
Petit partage:Isaac Jakubowicz était très pauvre et vivait modestement, quand, une nuit, il rêve d'un immense trésor caché sous le vieux pont de Prague. Sans délai, il se met en chemin, mais arrivé au pont, il s'aperçoit que celui-ci est gardé par un escadron de soldats, et qu'il lui est ainsi impossible de creuser pour déterrer le trésor. Isaac s'approche alors de l'officier et lui raconte son rêve, lui promettant la moitié du trésor, si celui-ci lui laisse creuser un trou. La réponse de l'officier fut surprenante: « Seul les fous comme les Juifs polonais peuvent croire à de tels rêves. Pendant plusieurs nuits, j’ai moi-même rêvé que dans la ville juive de Kazimierz, il se trouve un trésor caché dans le four du pauvre Juif Isaac Jakubowicz. Pensez-vous que je sois assez stupide pour faire tout ce chemin jusqu'à Cracovie et chercher la maison de cet Isaac, fils de Jacob ? ». Isaac retourne immédiatement chez lui, démonte son four, trouve le trésor et devient très riche. La morale de cette légende, est que vous pouvez rechercher certaines choses dans le monde entier, finalement vous les trouverez chez vous. Avant de réaliser ceci, souvent vous devrez effectuer un très long voyage.
Que retenir?
Que tout ce que nous désirons se trouve déjà tout près? Mais ce que je veux retenir n'est pas "le tout-près" mais surtout le voyage. Est-il utile de partir loin pour se rendre compte que l'objet de notre désir est tout près? Parfois, Oui! Très souvent, Oui! La plupart du temps, Oui! On ne peut pas faire l'économie du voyage parce que ce que l'on apprend sur le chemin est aussi un trésor.
Je veux retenir dans cette histoire que sans l'effort du voyage absurde, Isaac n'aurait jamais su qu'en réalité que son trésor était chez lui.
Je veux retenir que la bible avait bien raison quand elle disait:
là où est ton coeur, là sera ton trésorMatthieu 13 v44