Il est 8h04 et j’me trouve particulièrement matinal pour un chômeur. Et n’allez pas croire qu’il faut être chômeur pour être rédacteur chez Jekyll et Hyde, c’est bien plus souvent l’inverse !
Ceux qui m’ont déjà entendu mixer – on désignera ces derniers par le terme pompeux de « happy few » – savent que j’laisse rarement un set se finir sans caler un track d’Altered Natives. Ce mec est tellement versatile que j’ai un morceau de lui pour presque n’importe quelles ambiances. J’ai donc forcement foncé tête baissée sur ce BOSCONI 019.
Et honnêtement, j’ai l’impression d’être hanté par cette release depuis sa sortie. J’en ai même rêvé toute la nuit.
Dans ce rêve, j’volais une moto et j’partais avec la viennoise que j’ai rencontré hier à l’after de l’hôtel W. J’vous vois venir gros comme des montagnes : NON, je n’ai pas eu une discussion avec une pâtisserie. Je ne sais plus très bien si c’est la suggestion de Google (Essayez avec cette orthographe : Altered Natives No Clothes) ou juste mes instincts masculin, mais sa tenue était légère et volait agréablement, lorsque, tentant une manoeuvre impensable pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais conduit de moto (même en rêve, c’était un baptême du bitume), la bête perdit son équilibre (la moto, pas la viennoise, même si l’une entraîna l’autre dans sa chute).
Sur le cul, le cadavre sanglant de ma Bonnie-pour-une-nuit entre les mains, j’entendais des sons resonner dans ma tête : ce morceau, et une voix diabolique me soufflant “profites en tant que le corps est chaud”.
Repose en paix.