Même si on reste dans l’auto-fiction avec une histoire en 2 temps qui raconte une anecdote de St-Valentin mettant en scène Girard lui-même, en parallèle avec un extrait tiré du journal intime tenu par sa grand-mère paternelle dans les années 30, ici nous sommes complètement ailleurs.
Autant Tuer Vélasquez évoquait des épisodes intimes et traitait d’un sujet troublant, la pédophilie, autant La mauvaise fille est plus léger et anecdotique.
Les deux histoires ne sont pas sans intérêt, surtout la partie qui parle de sa grand-mère, toutefois le grand plaisir que j’ai retiré de cette BD vient des dessins de Philippe Girard. J’aimais déjà son style et son trait caractéristique, mais cette fois-ci il s’est surpassé. Sa représentation de la ville de Québec d’il a y 80 ans est superbe! Aussi efficace qu’avec une photo d’époque, je reconnaissais certains coins de ma ville en version 1930. Un beau travail de recherche et de précision.
Pas le choix de souligner (avec fierté!) que Philippe Girard vient aussi tout juste de collaborer au blogue du Festival, en réalisant quelques croquis lors de certains spectacles. Vraiment très cool!