[Critique] Jane Eyre

Film réalisé par Cary Fukunaga avec Mia Wasikowska et Michael Fassbender.

Sortie le 25 Juillet.

Synopsis: Jane Eyre est engagée comme gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. Cet homme ombrageux ne tarde pas à être sensible aux charmes de la jeune fille. C'est le début d'une folle passion...

Jane Eyre - Bande annonce VOST par UGCDistribution

Mon avis:

Le réalisateur nous offre une version plus sombre et, bien que je n'ai pas lu le roman, je pense qu'elle est plus fidèle au roman de Charlotte Brontë.
L'univers est gris, cela se reflète avec les couleurs grises au début, il n'y aucun ajout de lumière couleur, tout est pris à l'état naturel.

Niveau casting, la jeune Mia Wasikowska prouve une nouvelle fois son talent en interprétant une Jane Eyre tout en justesse, à la fois réservée et passionnée.
Face à elle, Michael Fassbender qu'on ne présente plus et qui change ici radicalement de registre. Au départ j'étais un peu sceptique sur ce choix, d'autant plus que j'avais lu une interview du réalisateur disant qu'il n'avait pas le physique du Rochester du roman. Mais au fur et à mesure que l'histoire avance, l'image qu'on a de lui s'efface pour ne laisser que celle de ce cher Rochester.
Fassbender donne à son personnage le charme et surtout le mystère de cet homme qui ne laissera pas Jane Eyre indifférente.

L'histoire entre Jane et Rochester est prenante, une tension et une passion qu'on attend avec hâte de voir se concrétiser mais plus elle tarde et plus on s'accroche au film.
On notera aussi un petit triangle "amoureux" qui nous offre quelques situations comiques.

Il y a très peu de musique et tout repose sur l'atmosphère et le jeu des acteurs. Pas besoin d'artifice, tout se tient très bien

Au final, Jane Eyre est un peu dans la lignée d'Orgueil et Préjugé mais avec un côté plus mature.
La femme n'est pas juste un objet, pas une simple boniche qui se tait et fait la cuisine, elle a les mêmes préoccupations que l'homme et est donc son égale.

Ma note: 3/5