Si c'est ce que faisait smurfit, il faut qu'elle optimise et sécurise son stockage de sa liqueur noire ...
- Contre les rejets des effluents noirs de smurfit via le wharf !
Il est ainsi possible aujourd'hui de récupérer près de 99 % des produits chimiques, dont la liqueur noire, placés dans le lessiveur1 et purifier le reliquat restant au sein de d'usines de traitement biologique. La liqueur ainsi brûlée entraîne diverses réactions chimiques permettant notamment de produire jusqu'à 200 tonnes de vapeur par heure à 60 bars de pression, alimentant la quasi totalité des besoins de l'usine6.
Une telle réutilisation a ainsi permis avec le temps aux industries papetières une cogénération, c'est-à-dire une quasi-autosuffisance énergétique, avec une moyenne de 66 % de leur électricité produite sur place, d'autant que certains besoins disparaissent également : la chaleur nécessaire pour préchauffer les copeaux de bois dans les réservoirs est ainsi directement fournie par la liqueur noire chauffée dans la chaudière7.
Aux États-Unis, certaines papeteries ont consommé la quasi-totalité de leur liqueur noire produite depuis les années 19908. En conséquence l'industrie des produits forestiers est devenue l'un des principaux acteurs en termes de production d'énergies renouvelables neutres en carbone, ayant atteint les 28,5 millions de mégawatt/h d'électricité par an, soit plus encore que l'énergie solaire, éolienne et géothermique combinées.