Et si l’avocat n’avait pas les mains propres ?
Un beau matin on cogne à votre porte afin de vous remettre une citation à comparaître vous accusant d’un délit civil et cela représente le début d’un long combat qui très souvent risquera de vous couter la peau des fesses.
Le document remit vous décidé de le regarder l’analyser et à ce moment vous y trouver de fausses allégations portées contre vous. Que faire ?
Ne jamais répondre aux fausses allégations car cela permettra à l’avocat ayant préparé le document de se virer de bord et lui permettra de mettre en oeuvre une autre stratégie visant à vous nuire sur le même point ou au pire il essayera de trouver un autre moyen de vous nuire.
L’avocat fut formé à contourner les structures de phrases, les mots et ses écrits afin que sa preuve passe et ce même à contre courant.
Garder le silence
La règle le dit en matière criminel mais elle devrait aussi s’appliquer en matière civile alors que bien souvent par réflexe et désirs que la vérité soit connue nous parlons ou écrivons trop mettant ainsi notre propre défense en péril.
Laissé l’avocat fautif exercer son manège car il se peut qu’il fut induit en erreur par son client tout comme il se peut que pour lui seul la victoire importe et cela peut importe les bassesses dont il sera prêt à effectuer dans le but de vous nuire.
Est-ce que les avocats sont tous pareils ?
Heureusement non car certains ont étudié le droit selon leur propres convictions, intégrité afin de défendre les citoyens. La majorité des étudiants en droit on choisi ce métier afin de servir l’intérêt de la justice afin de nous offrir un monde meilleur et protéger les plus démunis contre les abus.
Malheureusement bien des avocats ayant compris que le système possède aussi de nombreuses failles ou que nos juges ne s’appliquent pas toujours à faire respecter les procédures finissent par tomber dans le panneau de la facilité.
Effectivement je ne connais personne ayant opté pour le droit qui avait en lui le désirs de nuire à autrui mais le système étant ce qu’il est, l’avocat doit s’ajuster sans nécessairement dénoncer les abus de nos tribunaux.
Si l’avocat constate un erreur manifeste et décide de se porter à la défense du droit lésé, il devra respecter certains paramètres car il est régi par un Syndic et un Code de déontologie qui bien souvent l’empêche de donner son opinion personnel sous peine de sanctions.
Nous pourrions largement parlé de l’avocat Doré qui fut sanctionné pour avoir écrit une lettre en son nom personnel à un juge mais que le Syndic à suspendu 21 jours et dont l’histoire s’est même transporté devant la Cour Suprême du Canada.
Pas plus tard que cette année, 2012, environ 500 juristes drapés de leur toge ont manifesté au centre-ville de Montréal contre la loi 78 qui, selon eux, porte gravement atteinte aux droits et libertés mais cela n’a pas empêcher un ministre de porter plainte contre l’instigateur de la démarche.
En bref l’avocat à parfois les mains aussi liées que le simple citoyen.
L’avocat du Diable
Ce dernier est dangereux pour sa profession alors qu’il ne reculera devant rien pour obtenir la victoire. Cet avocat descendra aussi bas que possible et ce même si il doit commettre un acte dérogatoire à la profession et/ou un acte criminel afin de s’assurer de gagner sa cause.
Ce genre d’avocat peut paraître excellent car il à comprit comment contourner le système par ses belles paroles, écrits et procédures mais comme dit le dicton, avoir trop confiance peut aussi mener à la perte de celui qui abuse.
L’avocat du Diable se fout du droit car il en a comprit les lacunes et sait comment les contourner afin de se satisfaire lui même quitte à mettre son propre client dans l’embarras si la supercherie est découverte.
Cet avocat déshonore la profession et jette un regard négatif sur tous les avocats pratiquant et dévoués envers la justice.
Une des causes les plus célèbre des dernières année fut l’avocate Micheline Parizeau experte en matière familiale accusée en autre de fabrication de fausses preuves et incitation au parjure de sa client.
Citons un extrait du jugement Parizeau:
Le législateur devait-il prévoir dans sa loi qu’un avocat n’a pas le droit de fabriquer une preuve? Devait-il aussi prévoir qu’un avocat ne peut inciter son client à se parjurer? C’est presque impensable que l’on soit rendu à soumettre que le législateur devrait légiférer sur ce genre de comportement, comme si l’on devait croire qu’il y a une tendance à cet effet dans la pratique de la profession d’avocat
12 ans plus tard regardons le Code de déontologie des avocats:
4.02.01. En outre des actes dérogatoires mentionnés aux articles 57, 58, 59.1 et ceux qui peuvent être déterminés en application du deuxième alinéa de l’article 152 du Code des professions (L.R.Q., c. C-26), est dérogatoire à la dignité de la profession le fait pour un avocat:
c) de tirer sciemment avantage d’un parjure ou d’une fausse preuve
d) de faire ou d’aider le client à faire une déclaration en droit ou en fait la sachant fausse
e) de participer à la confection ou à la conservation d’une preuve, qu’il sait être fausse ou qui est manifestement fausse
f) de cacher ou d’omettre sciemment de divulguer ce que la loi l’oblige à révéler ou d’aider le client à cacher ou omettre de divulguer ce que la loi oblige ce dernier à révéler
g) d’aider ou, par un encouragement ou un conseil, d’amener le client à poser un acte qu’il sait illégal ou frauduleux
Par contre le système étant ce qu’il est l’avocate qui fut radiée est de retour devant les tribunaux ayant le droit d’exercer son métier alors que la Cour Suprême du Canada lui à donné raison en refusant d’entendre le Barreau qui contestait son retour.
Conclusion
L’avocate Parizeau bien que son jugement fut utilisé sur cet article n’est pas la seule ayant eu des manquements envers son devoir de loyauté alors que le site Internet de CanlII vous permet de constater que le Diable à plusieurs avocats à son service.
* L’expression avocat du Diable ne représente pas un terme péjoratif et fut utilisé pour les fins du présent article pour démontrer que l’avocat peut aussi avoir les mains sales.