The amazing Spider-Man

Le fait que Sam Raimi ait déjà réalisé une trilogie Spider Man avec l’excellent Tobey Maguire avait de quoi laisser perplexe un nouveau lancement de cette franchise. Et pourtant, on peut dire que la surprise passée, le film est plutôt très bon.

Si l’on n’échappe pas au côté pop-corn moovie incontournable de tout ce que nous pond Hollywood depuis quelques temps déjà, il est à noter que le film est plus subtil à l’arrivée qu’il n’y parait.

Déjà par l’excellent jeu d’acteur d’Andrew Garfield qui incarne un Peter Parker plus proche du « petit génie » qu’il est dans la bd, avec en prime un côté ados en rébellion plus que bien porté (notons aussi que le costume sublime le corps de l’acteur, mais là n’est pas l’essentiel). Sa petite amie à l’écran, la douce mais pas godiche Gwen Stacy, incarnée par Emma Stone, donne de la dimension au personnage, au lieu de lui servir comme trop souvent de faire valoir.

Le méchant de l’histoire (Le lézard) est lui incarné par l’incroyable Rhys Ifans qui arrive à nous rendre sympathique ce « méchant malgré lui ».

Ce trio d’acteurs (et les seconds rôles comme Martin Sheen en oncle Ben et Sally Field en tante May) donne une dimension dramatique au film qu’on n’attendait pas forcément. A noter la présence (que l’on espère plus longue dans le prochain film) de Chris Zylka en Flash Thompson, catalyseur des rages de Parker… et futur ami !

Ensuite, la réalisation est excellente. Marc Weeb tient son film sans longueurs, avec autant d’intensité dans les scènes de combats que dans celles plus introspectives. En prime, les effets spéciaux sont bien intégrés, soulignés par une 3D juste, et pas envahissante inutilement. Sans parler de la musique de James Horner qui accompagne la dramaturgie de l’ensemble de façon magistrale.

En clair, une réelle bonne surprise pour un film qui aurait pu être un pur ratage. A titre personnel j’ai été touché par la scène des grues (comprendrons ceux qui ont vu le film) et plus qu’amusé par le « cameo » du papa de Spider-Man, monsieur Stan Lee !

A voir sans déplaisir donc, et si en plus vous avez un Imax prêt de chez vous, ne vous privez pas !