jour 3 sur le site des Francofolies de La Rochelle. Un peu l'apocalypse météorologique.
On a senti ça menacer toute la journée mais rien à faire personne ne voulait l'admettre : la menace de devoir fermer toutes les scènes découvertes planait franchement. A tel point que dans l'après midi je m'étais retrouvée coincée dans la salle de presse, sur le site, interdiction de bouger. L'expression favorite de ceux qui s'y sont succédé dans la journée était "j'passe en coup d'vent" (je ne dirai jamais assez combien j'ai aimé rire autant dans cette salle de presse cette année). D'ailleurs en sortant de l'hôtel le matin même j'ai croisé les Tistics (que j'ai finalement souvent croisés ces 5 jours) et ils avaient tous un poncho noir imperméable sur le dos à tel point que je ne les ai pas reconnus tout de suite et que j'ai sursauté quand ils m'ont parlé. Là dessus bien sûr on a plaisanté vite fait et chacun a repris sa route. Il devait être question de cavaliers de l'apocalypse et de déguisement. Il faut dire qu'à ce moment précis je venais de mettre le nez dehors et que sous mon parapluie j'étais plutôt bien. Au bout de 10 minutes sous la pluie fine qui, balayée par le vent, passait tranquillement sous le parapluie, j'étais trempée et fermement décidée à acheter un poncho siglé moi aussi. Et hop : tenue de combat adoptée. Adieu le style et le bon goût (ou pas) la journée sera placée sous le signe de l'emballage-albal. Mais siglé s'il te plait. Ouais. (quand même il faut voir la touche qu'on avait en quittant la salle de presse)(priceless).
Enfin, passons.
Le soir venu, donc, tous les concerts "dehors" ont été annulés. Déception cuisante parce que ce soir là on attendait François And The Atlas Mountains, Charlie Winston, Thomas Dutronc et Caravan Palace (Camille ayant annulé dans la matinée pour raisons personnelles indépendamment de la météo). Bon mais enfin voilà dans l'après midi j'ai quand même eu la chance de participer à la conférence de presse de Charlie Winston alors ç'aurait pu être pire aussi (d'ailleurs je la retranscris bientôt, quand j'en aurais fini avec tout mon retard de photos).
D'ailleurs hop, une photo de ce moment là aussi (c'est cadeau) :
Juste au moment du concert de Barbara Carlotti, en fin d'après midi, l'alerte météo est levée si bien que je peux y aller et j'avoue que c'est terrible. D'ailleurs je lui ai consacré un billet tout exprès, aussi parce que son dernier clip est sorti hier et que du coup ça tombait bien... C'est ici.
Alors voilà sur le moment on était tous un peu perdus, à se demander ce qu'on allait bien pouvoir faire et puis dès qu'on a appris l'annulation par les agents de sécurité on a filé vers le théâtre Verdière où se tenait la soirée Crouners qui avait attiré mon attention sur la programmation.
C'est une de ces créations originales dont les Francofolies ont le secret : En effet, il s'agit d'une soirée réunissant Thomas Dutronc, Tété, Alexis HK, Anis et Rover pour revisiter le répertoire des grands crooners qui les ont précédé mais avec une french touch assumée (revendiquée, même!).
Première partie assurée par Batian Baker tout droit venu de Suisse et qui livre sa pop/folk en acoustique devant le rideau. Beau gosse de 19 ans, plein d'une assurance légitime, je parierai gros qu'on entendra parler de lui bientôt...
Pour tout ce qui est détail de la soirée de t'invite à aller ici sur le blog des Francofolies parce que j'y ai consacré un billet tout exprès. Mais je n'y ai glissé que quelques photos, réservant le reste pour mon espace perso (donc, ici).
Les voici :
Compte rendu à quatre mains de cette journée, sous une version différente donc, à retrouver ici sur le blog du Ricard SA Live Music (avec l'évocation notamment du concert de Jeanne Cherhal qui a repris le mythique album de Véronique Sanson "Amoureuse", concert auquel j'ai pu partiellement assisté en arrivant au théâtre) (c'était superbe)