Les chercheurs du département Psychologie de la Carnegie Mellon University (Pittsburgh), de l'Université de Virginia, de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie) ont suivi 795 paricipants, âgés de 18 à 55 ans, mis en quarantaine au début de l'étude et qui ont reçu par gouttes nasales l'un des 4 virus du rhume. Les chercheurs ont ensuite surveillé l'apparition puis l'évolution du rhume 5 à 6 jours après l'exposition au virus par analyses comprenant des contrôles pour l'immunité au virus et l'identification de la souche virale. Des facteurs comme l'âge, le sexe, la race / l'origine ethnique, l'état matrimonial, la masse corporelle, le niveau d'étude, le statut d'emploi…ont également été pris en compte.
L'étude constate que les parents sont moins susceptibles de développer des rhumes que les « non parents » avec une réduction du risque de 52% (OR : 0,48, IC : 95% de 0,31 à 0,73).
· Cela s'avère vrai pour les deux parents
· avec 1 ou 2 enfants (OR : 0,52, IC : 95% de 0.33 à 0,83)
· avec 3 enfants ou plus (OR : 0,39, IC : 95% de 0.22 à 0,70).
· La parentalité est même associée à une diminution du risque de rhume à la fois pour les parents qui ont au moins un enfant vivant à domicile (OR : 0,46) et ceux dont les enfants vivent loin de la maison (OR : 0,27).
· Cette relation entre la parentalité et le rhume s'avère plus prononcée chez les parents plus âgés.
L'immunité renforcée est donc suggérée liée aussi, à la seule parentalité, sans obligatoirement de proximité. Mais dans ce cas, quelle est la réduction du risque d'infection liée à l'éloignement des enfants, même si dans cette étude, le virus a été inoculé.
Source: Psychosomatic Medicine July 2012 vol. 74 no. 6 567-573 « Parenthood and Host Resistance to the Common Cold” (Visuel © dubova - Fotolia.com)
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