Tomber dans la pauvreté fait partie des pires angoisses des français. Si le chômage est en grande partie responsable de l'augmentation de la grande précarité, les travailleurs et les enfants sont de plus en plus exposés au phénomène.
« 8,1 millions. C’est le nombre de personnes considérées comme pauvres, vivant avec des revenus inférieurs à 60 % du revenu médian » écrit Ivan du Roy dans BastaMag ce qui correspond à : « (...) 1 437 euros par mois en moyenne par ménage, tous revenus confondus. Plus de la moitié de ces familles vivent avec moins de 1 200 euros par mois (50% du revenu médian des ménages), ce qui représente 4,5 millions de personnes (....) »
Et ce n'est pas nouveau puisque : « (...) de 1996 à 2009, le nombre de personnes pauvres demeure le même. Si la pauvreté a baissé jusqu’en 2002, elle est ensuite remonté, frappant en sept ans 700 000 personnes supplémentaires. Pourtant, la richesse produite n’a, elle, pas cessé de progresser (...) » A noter que dans le même temps : « (...) Le PIB de la France s’est accru de 700 milliards d’euros sur la même période (...) »
Qui sont les plus touchés ?
Tout d'abord : « (... ) les jeunes entre 18 et 29 ans (...) » Viennent ensuite : les chômeurs « (...) Parmi les chômeurs (...) un sur trois, quel que soit son âge, vit sous le seuil de pauvreté (...) Parmi les travailleurs, les agriculteurs sont davantage précarisés que les autres professions : 21 % d’entre eux sont pauvres (...) »
Les enfants de plus en plus exposés !
« (...) Les enfants restent autant touchés par la pauvreté au début du XXIe siècle qu’à la fin du siècle dernier : 1,9 million de gamins de moins de 15 ans vivent dans une famille pauvre (...) »
Pour les riches, ne changez rien !
Si on assiste à une augmentation exponentielle de français touchés par la misère, par contre le patrimoine des 500 plus grandes fortunes se porte comme un charme, comme nous l'explique Ivan du Roy : « (...) les 500 plus grandes fortunes cumulent des revenus et un patrimoine estimés par le magazine Challenge à 267 milliards d’euros (...) » Petit détail : « (...) Alors qu’en 1996, 14 millions d’euros étaient nécessaires pour entrer dans le top 500 des fortunes françaises, la barre est désormais à 60 millions (...) »
Transmis à tous ceux qui passent leur temps à nous vanter la valeur travail et à brocarder l'assistanat et qui devaient réduire la pauvreté d'un tiers à partir de 2007 !
BastaMag : Ces 8 millions de Français qui n’ont rien gagné en une décennie
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