La seizième étape du Tour de France place mercredi le peloton aux premières loges pour contempler les grands classiques de l’épreuve, avec un enchaînement de quatre cols pyrénéens de renom.
tdf2012 pyrénées – Image Reuters
Pour relier Pau à Bagnères-de-Luchon, les coureurs encore en lice dans ce Tour difficile pour les nerfs et les organismes devront s’infliger le col de l’Aubisque puis le Tourmalet, le col d’Aspin et le col de Peyresourde.
Ces 197 km de haute voltige donneront un peu plus qu’une indication sur l’issue du Tour de France, car ils constituent, avec l’étape de jeudi et son arrivée au sommet à Peyragudes, la dernière chance des rivaux de Bradley Wiggins.
Le maillot jaune et son équipe ont jusque là maîtrisé la course, imposant leur train en toutes circonstances.
Le Britannique est très bien entouré, à l’inverse de Vincenzo Nibali, troisième du classement général, ou de Cadel Evans, vainqueur l’an dernier et quatrième, qui n’ont que leurs propres forces pour ébranler Sky.
Si l’Italien a montré qu’il était en jambes dans les Alpes, l’Australien y a abandonné du temps et ne paraît pas en mesure d’aller défendre sa couronne.
D’autant que le Team Sky est sûr de sa force et n’entend pas se laisser déborder.
« On a de la chance d’être dans cette position, premier et deuxième au classement général à cinq jours de l’arrivée », a résumé mardi Christopher Froome, dauphin de Wiggins. « Evans et Nibali vont lancer des attaques mais on a montré qu’on pouvait les contrôler », a-t-il souligné.
WIGGINS N’ANTICIPE PAS
Son leader ne se faisait pas non plus une montagne de celles qu’il va devoir arpenter dans les deux prochains jours.
Ainsi, assure-t-il, le Tourmalet, entré dans la « légende » du Tour qui l’a franchi près de 80 fois depuis 1910, est un sommet comme les autres.
« C’est aussi dur que les autres ascensions que nous avons déjà faites. Elles vont toutes au sommet, le nom importe peu. Quand vous montez en vélo, l’endroit où vous êtes ne compte pas vraiment », a-t-il dit.
A l’inverse de Froome, qui n’imagine pas les adversaires de son leader se résigner déjà à voir un Britannique triompher pour la première fois à Paris, Wiggins refuse de spéculer sur le déroulement de cette étape exigeante.
« On pourrait rester là toute la journée à parler de scénarios mais au final, c’est sur la route que ça se joue. Pour ne pas être surpris, il ne faut pas anticiper », a-t-il exposé.
« L’équipe est dans cette position et il y a une raison à ça », a-t-il ajouté. « On va continuer à faire ce qu’on fait toute l’année. »
Si le Team Sky contrôle la course comme l’espère le maillot jaune, un grimpeur pourrait en tirer profit pour aller chercher une victoire en solitaire.
Le Français Pierre Rolland, vainqueur à La Toussuire, peut être celui-là, même s’il sera sans doute surveillé après avoir subi un feu de critiques pour avoir attaqué dans la descente du Mur de Péguère, dimanche, alors que de nombreux coureurs étaient victimes de crevaisons dues à la présence de clous sur la route.
Autre jeune Français à briller dans ce Tour, Thibaut Pinot, plus jeune coureur du peloton et vainqueur à Porrentruy, dixième du classement général, a ses chances.
« Il y a deux grosses étapes de montagne, j’espère qu’il sera dans le coup », disait lundi son patron, Marc Madiot.
Un maillot de meilleur jeune est peut-être au bout de ces étapes qui pourraient inspirer la nouvelle vague.
La seizième étape du Tour de France place mercredi le peloton aux premières loges pour contempler les grands classiques de l’épreuve, avec un enchaînement de quatre cols pyrénéens de renom.
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Ces 197 km de haute voltige donneront un peu plus qu’une indication sur l’issue du Tour de France, car ils constituent, avec l’étape de jeudi et son arrivée au sommet à Peyragudes, la dernière chance des rivaux de Bradley Wiggins.
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