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Eric Gordon, vétéran à 23 ans

Publié le 18 juillet 2012 par Insidebasket @insidebasket
Eric Gordon, vétéran à 23 ans
Eric Gordon avait publiquement expliqué qu'il souhaitait rejoindre les Suns durant l'intersaison, les dirigeants de la franchise de l'Arizona avait d'ailleurs proposé un contrat de 58 millions de dollars sur 4 ans. Néanmoins, les Hornets ont matché l'offre et ainsi pu conserver Gordon dans leur effectif.
Gordon a déclaré dernièrement qu'il a apprécié l'accueil chaleureux des dirigeants suite à sa re-signature mais il pense que les fans ne le louperont lors de la reprise de la saison et qu'ils n'oublieront pas que ce dernier avait déclaré "avoir le coeur" à Phoenix. C'est sur le terrain et dans l'attitude qu'il pourra faire oublier cette déclaration :
"J'espère pouvoir faire de mon mieux pour modifier les perceptions des fans. Mais en même temps, ils ne connaissent pas les perspectives de ce business et comment il faut gérer les négociations. Ils ne savent pas à quel point le fait d'être agent libre peut être ahurissant."
Interrogé par Yahoo Sports sur la saison prochaine, Gordon explique qu'il souhaite encadrer les jeunes joueurs présents dans l'effectif des Hornets :
"Je suis ici avec l'esprit libre et pour aider les jeunes joueurs. Ils verront que les quatre prochaines années seront meilleures que les quatres dernières années de ma carrière, il ne devrait y avoir que du bon."
Une blessure au genou ne lui avait pas permis d'exprimer tout son talent suite à son transfert à la Nouvelle-Orléans. Limité à 9 matchs, Gordon avait tourné le dos à une prolongation de 50 millions de dollars sur 4 ans en janvier dernier.
Gordon espérait être courtisé par les Hornets une fois que la free agency débuterait mais ce sont d'autres équipes qui se manifestèrent en premier lieu. Gordon n'avait pas apprécié que Dell Demps, GM de la franchise, ne lui propose une offre concrète dès le départ. Ceci étant, il n'a toujours pas pu s'entretenir avec le front office :
"Tout ce que je peux faire c'est communiquer avec le coach. C'est la seule communication que j'ai. Mon agent est le seul à communiquer avec le GM et les autres membres du front office [...] Il n'a jamais été un problème, c'était plus une histoire de business car je ne savais pas vraiment vers quelle direction le front office et l'équipe souhaitaient aller. Je n'ai jamais eu de problème avec lui. Je sais simplement que durant le temps que je serai ici, j'essaierai de l'aider dans toutes les situations possibles."
Malgré les différents désagréments occasionnés par cette re-signature, Gordon souhaite aller de l'avant et jouer au côté du très prometteur Austin Rivers. A seulement 23 ans, Gordon endosse en quelque sorte le rôle de vétéran au sein de cette équipe composé de 8 joueurs peu expérimentés, trois rookies et cinq joueurs nés en 1990.
Il affirme également avoir le profil du joueur avec lequel il est possible de construire, soit le noyau dur de ces nouveaux Hornets en espérant néanmoins que les dirigeants ajouteront quelques vétérans à l'effectif avant le début de la saison. Gordon restait persuadé que les dirigeants allés matcher l'offre des Suns tout en expliquant qu'il voit l'équipe s'améliorer d'ici quelques années :
"Je suis jeune et talentueux, alors pourquoi me laisserait-il partir comme ça ? [...] Je vais prendre mon temps. Je vois cette équipe bien se développer dans peu de temps. Mais à l'heure actuelle nous ne pourrons pas jouer le haut de tableau parce que ces gars sont jeunes. Ils ne savent pas comment gérer les situations dans les gros matchs. "
Gordon semble vouloir revenir à son meilleur niveau afin de montrer la voie à ses jeunes coéquipiers. Les Hornets disposeront d'une marge de négociation très intéressante d'ici les prochaines années dans l'optique de faire de bonnes acquisitions sur le marché des agents libres.
La franchise est en pleine reconstruction, la re-signature de Gordon, l'arrivée de Ryan Anderson ainsi que la maturation à venir de Rivers et Davis en témoignent. Si les dirigeants planifient convenablement leur stratégie à court terme, il se pourrait que les dires de Gordon se confirment et que la Nouvelle-Orléans redevienne une franchise attractive et compétitive.  

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