KASUSULA parle du football boyomais

Publié le 18 mai 2012 par Boyomafoot

KASUSULA : " Pas encore au sommet de mon art..."

Pour construire un football concurrentiel dans la Province Orientale, les leaders et dirigeants devraient mettre des moyens dans les équipes, suivre étape par étape l’orientation de ces fonds et motiver ces joueurs. Du talent dans ma province, nous le trouverons dans chaque localité. 


Deuxième et dernière partie du numéro "En direct avec...." réservé à Jean KASUSULA. Le latéral gauche évoque les conditions d'un départ, plus tard, son admiration pour MARCELLO et le Barça, sa coiffure, etc. À lire attentivement.
Dans quelle équipe mondiale ou africaine aimerais-tu évoluer en dehors de MAZEMBE ?Je n’ai pas des choix spécifiques à faire. Aujourd’hui, au regard de mes ambitions, j’aimerais bien quitter le pays pour un club ambitieux en Europe.Quelle est ta vision par rapport à la suite de ta carrière professionnelle ?Gagner de nouveau une coupe africaine. Briguer une place de titulaire dans un club européen et servir ensuite mon pays en le qualifiant àla CAN 2013 et à la Coupe du monde 2014 si Dieu le veut.As-tu peur de partir ou tu ne te sens pas compétitif ou as-tu encore d'autres raisons ? Près de dix ans chez Mazembe, c’est depuis 2010 que je me sens être au meilleur de ma forme. Je n’ai aucune raison de rester chez Mazembe jusqu’à la fin de ma carrière, mais à chaque saison, les dirigeants ne cessent de nous renouveler la confiance et le désir de servir l’équipe nous anime. Aucune crainte d’aller jouer à l’extérieur, attendons encore !Quel joueur t'inspire dans le jeu ?J’aime bien le style de Roberto CARLOS, et à ce jour c’est l’arrière latéral madrilène MARCELLO qui m’inspire.Quel est ton joueur préféré sur le plan local, national et international ?Sur le plan local, Trésor MPUTU et en international Lionel MESSI.Tu supportes quelle équipe de foot ?Le FC Barcelone.As-tu déjà eu une sollicitation d'un autre club ? Si oui, lequel et comment ça c'était passé ?En 2009, Charleroi en Belgique puis en 2011, Al Ahly de Doha au Qatar. A cet instant, je ne savais pas quitter le TPM en pleine compétition.Quel est ton bilan dans Mazembe ?Deux trophées de la Ligue des Champions, deux Super coupes et une place en finale de la Coupe du monde des Clubs de la FIFA : c’est grand comme parcours. Je suis fier de ces médailles et je ne crois pas être au sommet de mon art.(Elie LUMONA - Harare/ Zimbabwe, Jean Dedieu KAMALA – Butembo, Papy KATSHUNG – Kolwezi, Alain KAPALATA – Goma, Erick KAUND – Kolwezi, Jean-Placide kASONGO MUTEBA NAWEJ – Kin, Pool Matonge, Benjamin KAZADI - Pdt FAN CLUB TPM au Maniema, Jean-Pierre MBOSHI KIBAWA –Kinshasa, Kany LUBANGO KANINGINI – Beni, Fiston ingenieur MAKABI - Kinshasa /Ndjili, Jules KACHELEWA - Lubumbashi)" J'ai oublié les mauvais moments "A l’époque de l’entraineur MUNTUBILE tu avais baissé de niveau, c’est parce que tu ne t’entendais pas avec Santos ?C’est le pire moment de ma carrière, problèmes familiaux d’un côté qui entrainèrent une baisse de régime. Je n’avais personne àmes côtés pour m’aider, je me suis battu seul pour sortir de cette solitude. En parlant de l’entraineur MUNTUBILE, il ne s’était pas rapproché de moi, raison pour laquelle j’ai failli mettre un terme à ma carrière bien qu’encore jeune. Jean KASUSULA a tout oublié et pense désormais à son avenir.Quelles sont les contributions respectives de tes trois entraîneurs successifs SANTOS, GARZITTO et NDIAYE dans ton évolution ?Avec Santos je n’ai pas beaucoup joué, à l’époque de GARZITTO c’était un come-back dans l’effectif et aujourd’hui, dans le dispositif du coach Lamine, je trouve mon compte en m’appliquant sur ma zone.Avec quel entraîneur tu t’es senti dans la peau du véritable KASUSULA KILITCHO ?Diego GARZITTO puis Lamine NDIAYE.Quel entraîneur t'a-t-il appris à bien botter les coups francs ?Diego GARZITTO m’a au départ rappelé que mon pied gauche était magique, il pouvait servir l’équipe pour des balles arrêtées à l’entrée de la surface adverse et avec le coach Lamine nous avons minutieusement travaillé les situations défensives et offensives. (Narseck MPIANA - Cape town, Roméo MBAYU – Goma, Frederick KITENGE –Lubumbashi, - Jules Pr. NKULU - Gembloux / Belgique)Avec quel joueur t'es-tu toujours senti heureux sur le terrain ?Trésor MPUTU qui est un grand ami.Donne ton avis sur cette rumeur : les joueurs qui se défendent bien chez DCMP et V. CLUB viennent enterrer leurs carrières au TPM ? (Exemples de Deo KANDA, LOFO et actuellement de plus en plus TUSILU) ?C’est faux de penser ainsi. Au TPM, ils viennent retrouver des joueurs de grande qualité, il n’est pas facile de s’imposer. Quant à Serge LOFO, c’est un joueur de valeur mais qui passe des moments difficiles vu sa situation familiale. Je suis sûr qu’il se remettra pour retrouver les 18.(Melly MUKADI – Johannesburg, Gola MANUANA - MBANZA NGUNGU)Quelle était ton attitude lorsque tu as égalisé contre l’AS V. Club en D1- Vodacom ?En football, il n’est pas facile de remonter deux buts surtout à l’extérieur. Dans une seconde, vous passez d’une paralysie à une guérison immédiate grâce à un but dont vous êtes auteur, la joie était immense.Que retiens-tu de la finale du Mondial 2010 contre l’Inter de Milan ?Une bonne dose d’application technique pendant le match, la maîtrise dans le jeu et la réussite devant le but. Ces trois éléments ont permis à l’Inter de Milan de nous battre. Dès lors, c’était une leçon pour nous. Nous avions beaucoup appris à Abu Dhabi.(Lydie MPUTU – Kinshasa, Germain KONGOLO – Fungurume)"En Province Orientale il y a du talent"Pourquoi ta coiffure, que veut-elle dire ?J - 3 pour dire : Jean KASUSULA, le numéro 3.(Patrick MUKENDI - Kinshasa, Philippe Emmanuel ILUNGA – Kinshasa)Etant natif de Kisangani, vu aussi les conditions de l’Est du pays, est-ce que tu penses t’occuper un jour de la jeunesse de ta province ?Lors de chaque passage à Kisangani, je m’occupe ponctuellement de la jeunesse et des personnes démunies. J’attends de mettre sur pied une structure d’encadrement de la jeunesse dans cette province qui m’a vu grandir. Vu ton expérience, qu'est-ce que tu peux suggérer aux leaders et dirigeants de la Province Orientale, pour que le football boyomais n’occupe plus la dernière position sur le plan national ?Pour construire un football concurrentiel dans la Province Orientale, les leaders et dirigeants devraient mettre des moyens dans les équipes, suivre étape par étape l’orientation de ces fonds et motiver ces joueurs. Du talent dans ma province, nous le trouverons dans chaque localité.(Patrick NGOLE –Rome, Aubin BOLIMBO –Kisangani)
Source: http://www.tpmazembe.com/actualite/3013/kasusula-pas-encore-au-sommet-de-mon-art