Un homme de bien

Depuis 6 ans je ne t’avais jamais entendu dire une parole blessante ni méchante sur qui que ce soit,
Tu avais toujours un regard doux avec l’impression de ne pas être concerné par toutes les horreurs de ce monde.
Tu savais depuis quelques mois que tes jours étaient comptés et, malgré cela tu n’as pas changé d’une virgule,
 La seule fois où je t’ai vu craquer (pas le seul d’ailleurs) c’est le 20 mars,
 Quand tu as reçu la visite de ta sœur (prof) et sa nièce (toubib) qui habitent Chonburi.
3 ans vous ne vous étiez vu.
Tous, savaient que c'est certainement votre dernière rencontre,
A la fin de la cérémonie de purification, tu t’es tourné et pour la 1° fois que je le connais, j’ai vu tes épaules secouées par les sanglots.
 Tu as aussi toujours eu des traits d’humour que j’appréciais,
Mais là j’avoue que tu as fait fort de décider de me (nous) quitter le jour de mon anniversaire.
Wan nung pop khan, beau père