Cher Glamour Paris,
Je vous aime beaucoup, depuis votre 1er numéro. Vous m’avez toujours semblé être le magazine le plus en phase avec ma génération, aussi bien dans le ton que dans le choix des sujets. Mais j’ai remarqué qu’à chaque fois que vous vous décidiez à parler d’imprimés à connotation africaine, le terme “Boubou” faisait son apparition…à tort. C’est arrivé une fois, puis deux, puis trois….et finalement, c’est encore le cas dans votre dernier numéro.
Je crois qu’il faut rétablir certaines choses: le boubou est un vêtement, le wax est un tissu. C’est un peu plus complexe que ça, mais je ne suis pas là pour faire la leçon. Parler de “tendance Boubou” revient à parler de “tendance Kimono” parce que plusieurs designers s’emparent du tissu batik. Ou encore de “tendance Djellaba” pour parler de tissu Johara. On en convient, les deux n’ont rien à voir ou presque. Certaines de vos consoeurs de la presse féminine parlent d’imprimés “tribaux“, “indigènes” ou encore “ethniques“. C’est pas mieux, mais c’est déjà plus proche de la réalité. Alors pour l’amour de Dieu, plus de “Boubous à facette“, “Le nouveau Boubou“, “The Boubou is back” et autres. Ca donne très vite l’impression que comme c’est un truc “exotique”, vous ne vous embarrassez pas de faire un minimum de recherches.
Des bises !