On est parano ou on ne l’est pas. L’autre jour je vous ai révélé mon penchant pour les théories secrètes avec le drône d’espionnage ; aujourd’hui voici un second programme au coeur de toutes les spéculations : le projet HAARP (comme high frequency active auroral research program).
Vu comme ça, c’est beaucoup moins mignon que le moustique électronique.
Le projet HAARP, qu’est-ce que c’est ?
Un album de Muse me diront les connaisseurs. Oui, mais pas que. Avant de me traiter de geek fantaisiste complètement dingo, il faut savoir que le projet HAARP existe réellement : il s’agit d’un programme scientifique américain, lancé par l’armée et financé par le gouvernement. Cette installation (en Alaska) est un ensemble d’antennes hautes fréquences pouvant chauffer avec une très grande puissance l’ionosphère (couche protectrice autour de la terre). HAARP permet d’étudier comment les perturbations par les orages affectent les communications radio, les systèmes de navigation par satellite ainsi que les réseaux de transport électrique sur de longues distances. Pour se faire, les chercheurs avouent tenter « de produire de petits changements temporaires sur une région limitée, directement au-dessus du site d’investigation.»
Coût de l’installation : 30 millions de dollars, une broutille quoi !
Pourquoi ce programme fait-il peur ?
Le projet HAARP est au coeur d’une large controverse depuis de nombreuses années.
Dans leur ouvrage Les anges ne jouent pas de cette haarp, écrit en 1995, Nick Begich et Jeane Manning prétendent que la capacité du projet à influencer l’ionosphère serait beaucoup plus importante qu’il n’y paraît. En envoyant des hautes fréquences et en utilisant cette couche comme miroir, les ondes se refléteraient vers la Terre et perturberaient sérieusement notre atmosphère ainsi que notre climat. Selon eux, ces 180 antennes permettraient un jour de faire des recherches pour pouvoir modifier le climat, interrompre toute forme de communication hertzienne, détruire ou détourner avions et missiles et finalement, influencer les comportements humains. Tout cela grâce à de simples actions sur l’ionosphère, incroyable !
L’objectif caché serait donc clairement le contrôle du climat et de l’esprit :
En 1999, un rapport de la Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen mentionne que « le système militaire américain de manipulation ionosphérique, HAARP, lequel est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé humaine au niveau planétaire ».
La tempête de 1999 en France, le tsunami indien de 2004 ou encore l’ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005 : toutes ces catastrophes naturelles ont-elles été provoquée par la main de l’homme jouant à l’apprenti sorcier ? On peut penser que dans le futur, lorsque l’eau sera devenue une denrée rare, celui qui contrôlera le climat dominera le monde. Se dirige-t-on alors vers une guerre climatique ? Voici un court reportage très intéressant diffusé en 2009 sur i-Télé :
Ce nouveau système aurait donc la capacité de pousser les cerveaux humains à disjoncter, de couper le réseau dans les grandes villes, de manipuler et de modifier le climat à l’échelle planétaire tout en dégradant les écosystèmes et le système nerveux des humains.
Souvenez-vous l’année dernière (ou d’avant, je ne sais plus) des oiseaux et poissons mourraient par milliers, tous en même temps, aux quatre coins du globe. Les autorités américaines avaient conclu à une grosse frayeur ayant entraîné un arrêt cardiaque… Bouh ! Aaaaaahhh ! Une théorie franchement peu crédible… d’autant plus maintenant que vous avez pris connaissance des manipulations magnétiques et climatiques que l’armée serait capable de pratiquer. Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions, non ?
Sources :
Site officiel HAARP
Wikipedia
Conspiration Canada
Pour aller plus loin : Les anges ne jouent pas de cette haarp de Nick Begich et Jeane Manning aux éditions Courteau Louise 23,01€.
Alexandra…