Je vous avais parlé, il y a plusieurs mois, de ma tentative infructueuse de visiter la maison de l'OSM...
Eh bien l'Orchestre a tenu ses promesses et m'a réinvité afin de visiter la salle de concert nouvellement construite, et même à assister à un concert gratuit de l'OSM; une répétition publique, mais une répétition d'une durée considérable; plus de 2h30.
J'ai profité de l'occasion pour prendre quelques photos de la Place des Arts, qui a été sérieusement modifiée avec l'arrivée de cette nouvelle salle de concert et avec les travaux repensant l'ensemble du quartier des spectacles et la Place des festivals.
L'intérieur de la PDA offre plusieurs possibilités de photos amusantes, alors voici d'abord le résultat de mes errances pré-concert dans la nouvelle Place des Arts:
L'entrée de la 5e salle.
Couloir animé de divers jeux de lumières et rétroprojections.
Il y avait une exposition décor-costumes-théâtre-opéra lors de mon passage.
Cette structure (de Pierre Granche, intitulée Comme si le temps... de la rue) est là depuis un bon bout de temps. Ce n'est pas laid, mais pas particulièrement beau non plus. Sous certains angles, c'est intéressant, mais son emplacement ne semble jamais mettre en valeur l'oeuvre en question, en tout cas pour ce visiteur-ci. L'artiste est celui ayant réalisé les oeuvres de la station de métro Namur.
Autre jeu de lumière dans le couloir menant au hall principal. Souriez.
Pour peu que vous ayez de l'imagination, vous pourriez vous croire dans un vieux vaisseau des premiers Star Wars en regardant dehors par le tunnel-de-lumière. (Oeuvre intitulée L'artiste est celui qui fait voir l'autre côté des choses, du même artiste qui a réalisé les vitraux de la station de métro Côte-des-Neiges).
Yeux fermés...
...puis ouverts.
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La nouvelle salle de l'OSM - appelée l'Adresse Symphonique - est très impressionnante, autant par sa conception que par son humble beauté qui provient de l'utilisation du bois de hêtre dans toute sa décoration.
Le jour de la visite, l'orchestre y est allé de quatre oeuvres démontrant l'étendu de son répertoire; une démonstration spectaculaire d'ailleurs (je ne me souviens plus des détails, j'aurais dû prendre des notes; du Ravel, une oeuvre espagnole très divertissante, une oeuvre québécoise plutôt sombre et tragique, et j'oublie malheureusement la 4e). L'orchestre était dirigé par le chef assistant Nathan Brock pour l'occasion.
L'orgue Casavant de la salle de l'OSM n'est pas terminé, loin de là, il doit comporter plusieurs autres centaines de tuyaux d'ici à la fin de son installation dans quelques années.
L'ensemble de la salle, des planchers aux mezzanines, balcons et loges est en bois; ce qui lui donne une allure sobre mais très classe. On notera également l'absence de points morts ou de colonnes, ce qui donne un ensemble de places (plus de 2000) avec une vue complète sur la scène.
Si j'ai bonne mémoire, la scène est la seule partie de la salle constituée d'une sorte différente de bois, en raison du besoin de vibration spécifique qui aide les musiciens à sentir l'ensemble. On voit également sur cette photo une partie du plafond ajustable selon le type d'acoustique désiré.
Aussi, toute la salle est isolée acoustiquement du reste de l'univers - la salle est une sorte de boite qui repose sur des piliers appuyés sur des coussins isolants, et ses murs donnent sur un vide protégeant la salle des bruits et vibrations de l'extérieur.
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Si on a raté la visite gratuite, on peut toujours faire une visite virtuelle à 360 degrés, grâce à ce site interactif.
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