Nissan Maxima 2013 : très conviviale au quotidien

Publié le 17 juillet 2012 par Critiqueauto

Quand Nissan est arrivée avec sa sixième génération de Maxima, on la considérait vraiment comme une berline sport. Puis est arrivée la septième génération, en 2009. Depuis, le constructeur a apporté très peu de changements à sa grande berline; de plus, les diverses berlines allemandes à propulsion et à transmission intégrale ont littéralement inondé le marché canadien avec des qualités dynamiques à des années-lumière de celle de la Maxima. Pour ce qui est du modèle 2013, cependant, la grande Nissan 2013 n’a rien à envier à qui que ce soit et affiche un extérieur complètement revu et du plus bel effet.

Motorisation

Sous le capot de la Nissan Maxima 2013, le fabricant ne propose qu’une seule offre : il s’agit du sempiternel V6 de 3,5 litres qui développe une puissance de 290 chevaux jumelé à la boîte de vitesses à variation continue du fabricant. Tout le monde sait que, outre une consommation de carburant raisonnable, ce genre de boîte ne distille pas grand plaisir au volant. Cependant, au quotidien, elle semble très bien adaptée à la mécanique V6 et fonctionne en douceur. Le conducteur qui recherche un peu plus de sportivité pourra utiliser les leviers de sélection au volant pour passer manuellement les 6 similirapports de la boîte. Il est dommage que le fabricant ait cessé, il y a quelques années, de proposer la manuelle à 6 rapports.

Il est difficile de la comparer à une Audi A5 ou à une BMW Série 5 à propulsion, mais si on la compare aux autres berlines sport à traction comme la Honda Accord, la Toyota Camry, la Hyundai Sonata, la Ford Fusion et autres véhicules à traction, la Maxima prend tout à coup du galon avec des performances à la hauteur des attentes et une suspension relativement ferme pour le segment.

Un habitacle bien ficelé

À l’intérieur de l’habitacle, on retrouve des sièges confortables, sans plus. Si vous recherchez une assise plus sportive et plus enveloppante, il vous faudra aller du côté de l’ensemble Sport offert en option. À l’arrière, même si, officiellement, on peut assoir trois personnes, deux adultes seulement y trouveront le confort recherché. La finition intérieur est de belle qualité, et le revêtement de cuir est très bien agencé aux diverses appliques métalliques. L’équipement est des plus complets avec le toit ouvrant panoramique, les sièges avant à commande électrique, le télédéverrouillage et le démarrage sans clé, le changeur de six CD, le chauffage et la climatisation à deux zones et les commandes audio au volant, notamment. Pour ceux et celles qui en veulent plus, il y a l’ensemble Valeur SV et l’ensemble Sport. Parmi les options offertes, mentionnons le Volant chauffant et les sièges avant ventilés.

Conclusion

Même si la Nissan Maxima jouit de réglages de suspensions qui en font l’une des meilleures berlines sport à traction, peut-être la meilleure, elle a encore du mal à soutenir la comparaison avec ses homonymes allemandes qui proposent des mécaniques plus puissantes et la propulsion. Il est vrai, cependant, que la Maxima risque de mieux se débrouiller dans la neige épaisse que l’A5 ou la Série 5 à propulsion. Pour ce qui est de la consommation de carburant, on parle de 9 à 12,3 litres aux 100 kilomètres. Espérons que la nouvelle mouture permettra à Nissan de faire une percée importante dans le marché des berlines sportives.

Par Richard Roch