Le mot du jour : CMS #dicodesblogueurs

Publié le 17 juillet 2012 par Alteroueb

Nicolas me tague pour alimenter le dico des blogueurs avec une illustration de choucroute à faire saliver l’alsacien que je suis. C’est Bembelly qui a lancé l’idée : constituer un dictionnaire des mots, locutions, sigles ou onomatopées, tout ce jargon utilisé par les geeks, blogueurs et autres mordus des TIC. Comme j’ai un peu de retard dans l’histoire, je ne sais pas trop ce qui a déjà été défini. «TIC» est pas mal, «logiciel libre» me tente beaucoup, «memory leak» est un peu trop extrême. J’ai finalement choisi «CMS».

Pour rassurer tout le monde, CMS n’est pas un mot mais un acronyme. Dans le domaine informatique, on en use jusqu’à en abuser : WWW, CPU, RAM, ERP, PC, etc, et CMS pour «Content Management System», en français système de gestion de contenu… Peut-être, en tant que blogueur, êtes-vous un peu comme Monsieur Jourdain, vous utilisez un CMS sans le savoir ! Comme son nom l’indique plus ou moins, il s’agit d’un outil logiciel permettant de produire des pages web sans, en principe, avoir à tripatouiller un quelconque code. Une fois la structure du site définie et la charte graphique modélisée, il n’y a plus qu’à débiter à la ligne du contenu, et agrémenter le tout de liens, d’images, de vidéos. C’est bien ce que fait le blogueur moyen : un titre, un billet avec souvent un visuel, et des liens pour inviter les copains à boire une chopine à la Comète, sans produire la moindre balise HTML… Le CMS utilisé s’occupe de tout, en s’appropriant toutes les fonctionnalités participatives et interactives introduites par le Web 2.0.

On ne parlera toutefois pas de CMS pour les plateformes de blog comme Blogger, Typepad, Overblog, CanalBlog et quelques autres bien qu’en pratique, cela y ressemble beaucoup. Cela concerne ceux qui recourent à un hébergement chez un prestataire, voire qui, comme moi, auto-hébergent leur site. On peut vouloir tout écrire à la mimine, passer par un framework, ou avoir recours à un CMS comme WordPress, Drupal, Dotclear, Joomla, Guppy, Spip, et bien d’autres… Chacun a ses spécificités, ses points forts, des possibilités d’extension et de customisation, des communautés réactives d’utilisateurs et de développeurs, et ne se limitent pas seulement en moteur de blog.

Choisir parmi cette jungle est souvent un casse-tête, la première grande difficulté quand on veut lancer un projet. Les CMS sont pleinement utilisables par quiconque d’un peu dégourdi, et très efficaces avec les options par défaut. Mais tous requièrent, si on veut aller un peu plus loin dans la personnalisation de son site, de solides connaissances informatiques. C’est un métier, c’est mon métier. Après avoir touché du Spip, tripatouillé un peu de Joomla, je travaille essentiellement avec WordPress en raison de la réactivité de la communauté en matière d’évolution et de sécurité, du volume et de la diversité des extensions qui permet forcement de trouver son bonheur, et de la facilité à produire ses propres outils…

Si vous avez besoin, vous savez ou me trouver…

Je rappelle la règle :

Petit 1 – trouver un mot en lien avec la blogosphère et les réseaux sociaux : CMS.

Petit 2 – trouver une définition assortie d’un exemple : « CMS : sigle pour «Content Management System», ensemble de scripts agissant comme système de gestion de contenu permettant de s’affranchir de tout écriture de code pour produire quasiment tout type de pages web. Ces logiciels ont connu un fort développement avec l’apparition du web 2.0 et l’ouverture massive des blogs. Exemple : Bembelly, le père du dico, utilise un CMS pour «Ce que je Pense», et je suis à peu près sûr qu’il l’ignorait ».

Petit 3 – Faire un billet avec un lien vers chez Bembelly pour recenser plus facilement les billets (et de gagner des backlinks…).

Petit 4 – taguer des gens pour qu’ils contribuent à l’œuvre. Je ne sais pas qui a déjà été pris par la patrouille. A l’aveugle, je passe le relais à Minijupe, LeMotDuGone, Homer, Shaya et à Falconhill en précisant que j’ai laissé quelques idées de mots dans ce billet…

Petit 5 – Suivre l’évolution sur Twitter via le compte @DicoDesBlogs et le hashtag #dicodesblogueurs.