C’est l’une des infos du jour : Salomon Kalou ne voulait pas rejoindre que le club que Debuchy oserait quitter.
Gaël Monfils a pris une gifle. On n’en a rien à foutre, ça ne veut rien dire mais on nous le raconte quand même. C’est même lui qui le dit, dans un exercice d’interview pas convenu du tout, superbement orchestré par le quotidien vedette du sport français. L’organe officiel de communication de nos champions. Grâce à lui, votre agent peut même annoncer que vous souhaitez quitter Lille et plein d’autres trucs sans intérêt, à part le sien. C’est l’école moderne, plus besoin de gagner ou même d’être bon voire de participer, on existe parce qu’on existe et que l’Equipe ou Closer parle de vous.
Un jour, tous les Franchies seront aussi à l’aise que Will Smith suçant 7 fois Denisot pour la beauté du spectacle et le service après vente de Men in black 14. Pourtant détrompez-vous, il y a encore beaucoup à apprendre des Américains. Dès qu’ils quittent leur gang, ou même avant qu’ils s’enfilent leur premier nugget au beurre de cacahuète, ils sont persuadés d’être les meilleurs et ne flanchent jamais, même au pieu. Ils se shootent et ne se font que rarement prendre, car l’Américain a assez d’argent pour corrompre la Terre entière.
Gomis sert de visionnaire
Alors que le petit Français est lui élevé dans la peur de l’échec, du dopage, de la fidélité, de l’engagement et parfois même d’un pavillon du lotissement de la deuxième couronne d’une ville de province. Il ne lui reste alors qu’une dizaine de demi-putes pour le persuader d’être un Américain. Ça finit au mieux à la PJ de Lyon avec un pote de Saint-Etienne, au pire avec 3 décalitres de nanogrammes de coke dans sa pisse, mais ça fait rarement de vous le sportif tricolore le mieux payé. En plus, il a souvent mal aux adducteurs car pour compenser ce qu’il n’absorbe pas, il s’entraîne un peu trop sinon il serait Federer qui n’a pas déclaré forfait à un tournoi important depuis les petits As qu’il n’a jamais gagné.
Ou alors il montre ses parties à des flics. Mais rassurez-vous, la France est en train de changer, certes petit à petit. Désormais on fait venir de vraies vedettes italiennes pour encadrer des mecs qui le sont pas du tout et on pille Pescara, le Milan AC et Naples avec le pognon de l’Opep. Et on parle de ça en attendant les JO tout en se passionnant pour 8 clous jetés sur la route. Bisounours pourra pas en parler on n’a pas regardé l’étape, c’était du plat, on va pas nous la faire quand même.
Pendant ce temps-là Bourgoin ne se remet toujours pas de la suceptibilité de Marc Cecillon.