Champagne pour ce soleil revenu, mais pas encore installé, je vais faire sauter les bouchons. Car si je peux me réjouir de belles gambettes tentées, plus encore protégées du froid et des gouttes par des collants, je suis aussi heureux de savourer les saisons au gré des sandales et pieds nus accompagnant avec justesse des tuniques légères. Cette mode qui donne le « la » vibrant d’un été avec ses variations tièdes, ses concertos de chaleur, de folles canicules.
Oui alors à des robes en guipure sur des fonds en semi-transparence pour jouer des jeux d’ombres et de courbes des corps féminins. Les mêmes silhouettes qui jonglent sous des robes, dans des jupes, parfois plus courtes pour montrer le bronzage vainqueur du soleil, ou longues pour marcher comme une gitane de coton blanc, comme une danseuse de flamenco en couleurs enflammées.
Oui pour tous ces petits tops, entre gilet de laine ultrafine, dentelles lumineuses sur des gorges en corbeille de lingerie, des tee-shirts trop courts avec des nombrils aux piercings, des débardeurs ou marinières laissant ce tatouage libre sur vos épaules, vous savez partagez votre mode.
Oui à ces accessoires légers comme cette capeline héritée de votre mère, directement ressorti des années 70, à ce chapeau cloche qui parle des années 20, à vos lunettes de toutes formes, de toutes couleurs, qui vous protègent du soleil. Encore des sacs, des bracelets et des colliers géants ou plus encore minimalistes, pour varier votre quotidien, votre grand écart entre soleil, déjeuner, soirée, diner, nuit, des moments de mode, vous marchez encore vers nous.
Oui à vos chaussures, symboles de votre caractère, de votre élégance, de ce déclic si fort le matin, entre votre parfum, votre maquillage et cette signature pour nous crier votre message de mode. Femme vous êtes, femme vous voulez encore et toujours être, pour vous ou pour eux. Gestes égoïstes de chaque jour, pour sublimer votre féminité, pour l’amener dans la lumière de cet été.
Là juste au soleil, avec ces petits riens qui forme votre tenue, vos dessus, vos dessous, vous êtes nue face à nous, habillée de votre mode, libre de vos envies.
Mon regard vous suivre encore, aujourd’hui comme demain.
Nylonement